vendredi 3 août 2018

Triste, surtout pour ceux qui restent, oui mais...

Il n'est pas d'hier ce reportage sur un départ en Suisse qu'on peut voir en cliquant ici mais rien n'a changé depuis sous le soleil de Bâle. Jacqueline Jencquel qui a guidé cette femme vers son paradis a raison de conclure ainsi: "C'est surtout triste pour ceux qui restent."
Mais.
Moi, notre mère, on peut dire qu'elle a vécu comme un calvaire la dernière année de sa vie. Sa grande vieillesse... La mort était la seule solution pour mettre fin à ses souffrances, cette mort enfin arrivée a été accueillie avec un certain soulagement. Mais quand j'y repense, ce qui me donne le plus de chagrin, le plus de tristesse et le plus de colère même, ce sont ces souffrances inutiles qu'elle a dû subir pendant tant de journées et tant de nuits, les derniers mois par manque de choix. Elle le disait si souvent en gémissant: "mais quand donc?..."
Donc tara ta ta, un jour arrive où une mort si attendue, bien préparée, sans souffrances, reste pour moi le moindre mal.

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