mardi 31 octobre 2017

La loi Claeys-Leonneti?

A qui cette nouvelle mesure peut-elle s'appliquer? (Question 2)

Pas aux personnes souffrant de "la maladie d'Alzheimer". Celles-ci ne sont pas concernées par cette loi de fin de vie. Elles peuvent souffrir autant qu'elles veulent, les psychotropes ou les dolipranes, pour ceux qui en prennent, on peut les suspendre, la mort ne sera pas au rendez-vous.) Eux, continueront avec leurs souffrances qu'ils le veuillent ou non. Quelque soient leurs souhaits pour ceux qui auraient écrit des directives claires là-dessus!
Zazo😞

dimanche 29 octobre 2017

Aurevoir Anne Bert

                      Aurevoir Anne*

          
Après ça je vous laisse madame Bert. Promis juré.
Euh... quoique. Juste une dernière vidéo*. Tout le monde ne l'a peut-être pas regardé en direct.
Après j’arrête. Craché.
Quoique quoique. Vous vouliez qu'on médiatise. Donc c'est peut-être pas fini.
Zazo 
* cliquer pour ouvrir le lien

Euthanasie : Anne Bert. Son "tout dernier été" se lit en une journée mais ne s'oublie pas.


(Petit problème de son les premières secondes).
Anne Bert est condamnée à mourir, comme tout le monde, me direz-vous. Mais elle a choisi de ne pas connaître les dernières souffrances dues à sa terrible maladie, la maladie de Charcot.
Un avantage pour elle, elle a pu ranger ses affaires avant. Moins de bazar pour ceux qui restent. C'est pas idiot.
Einstein le disait en son temps "Je n'ai pas peur de mourir, je veux juste qu'on me prévienne pour que je puisse ranger mes affaires..."
Zazo

vendredi 27 octobre 2017

"Quand je ne serai plus là..."

Pas des imbéciles, les autochtones d'Amérique du Nord.
Alexis nous a lu ce très beau texte, par dessus son chagrin pour le dernier hommage à ma tante ce jour.
Je pense que ça lui aura plu telle que je la connaissais, ma tante Madeleine.

Prière indienne
(Prière des premières nations autochtones d'Amérique du nord)
  
" À ceux que j¹aime...
et ceux qui m¹aiment "
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J¹ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m¹avez apporté.
Je vous remercie de l¹amour que chacun m¹avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l¹amour que j¹apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N¹allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d¹automne,
Je suis l¹éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l¹étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là
Je ne suis pas mort

lundi 23 octobre 2017

Dans "Le tout dernier été" je revois Georges Sand.

Après avoir programmé son dernier voyage, préparé son euthanasie avec ses "passeurs" comme elle dit dans son livre, selon la procédure en vigueur,  après seulement, Anne Bert retrouve la sérénité et peut alors embellir son dernier été avec plus d'une pointe d'humour et de poésie.
...Je vais descendre du manège enchanteur des saisons qui ne tournera plus pour moi...*
Quelle belle façon de dire: je vais mourir de pied ferme.
* Extrait de "Mon dernier été" d'Anne Bert. Une femme libre qui écrit merveilleusement.

                               🎠🎠🎠 Z🎵🎵 A 🎺🎻 Z🎠🎠 O

jeudi 19 octobre 2017

Roxane Guichard, la fille d'Anne Bert est là.

En matière de fin de vie l'ordre établi est en train de basculer... Malheureusement sur des cendres il est bien temps. Roxane nous est revenue de Belgique, elle, et continuera à mener le combat pour la légalisation en France du droit à demander une bonne mort en cas de souffrances physiques ou psychologiques incurables. Déjà  ce mercredi elle a parlé sur RTL invitée au micro de Marc Olivier Fogiel, c'est mon ami qui me l'a dit.
Anne Bert n'est pas complètement morte. Elle est entrée dans l'Histoire je l'sens.
Z

Quand tu peux danser, ça marche.



La vie humaine c'est faire ce qui nous plaît, dans la mesure du possible évidemment. Pour ce couple c'est trop beau à voir!

mercredi 18 octobre 2017

Jésus aurait choisi de mourir, bien avant Anne Bert?

C'est cette sauterelle qui me l'a dit hier en commentant un post sur mon blog.

Un visiteur médical qui a bien retenu ses leçons de catéchisme.
D'après que Jésus de Nazareth aurait eu le choix entre mourir ou pas.
Ce faiseur de miracles (le premier ayant été de l'eau changée en vin), aurait accepté sereinement qu'on mette fin à ses jours, en laissant un message salvateur à découvrir après sa mort... Cela ressemble effectivement... à un suicide assisté. Donnez moi la mort, après qui vivra verra.
Taisons-nous, pas de ramdam avec ça ce serait le bouquet!
Quoique. je poserais bien la question à un certain Valmenier qui a l'air d'en connaître un rayon: Jésus est-il allé au devant de sa mort ou pas?
Z

Mourir librement, c'est pour bientôt!

J'ai cru comprendre que les grandes décisions politiques se prenaient entre franc-maçons du Grand Orient et franc-maçons du Grand Orient. Cette clique ferait la pluie et le beau temps en Europe. C'est bien pour eux.
Or que vois-je hier sur Fb, envoyé par mes amies militantes aussi? Ceci! J'en serais tombée par terre... On est bientôt sauvés! \o/ \o/ Nos chefs l'ont enfin compris, on vit mieux sachant qu'on peut envisager une bonne mort.
Le mot Euthanasie vient du grec: EY: BONNE, et THANASOS: MORT
Le Y grec se prononce comme le U de turlututu.
Z🙌Z😶

mardi 17 octobre 2017

Ma lettre à Marie de Hennezel

Chers amis...Bonjour!
Je vous joins le commentaire que j'ai laissé aujourd'hui sur le blog de Marie de Hennezel, blog qui vaut le détour moyennant que vous en ayez le temps. 
Pour Chers amis... Bonjour! Y a des droits d'auteurs?
Commentaire imprimé car impossible à transférer directo sur mon blog. J'ai quelques lacunes. Aussi par manque de temps j'ai laissé quelques fautes de français involontairement; les oreilles sensibles, veuillez-m'excuser.
Des droits d'auteurs...Taratata! Et pour ça aussi alors, Taratata?   
Nous pauvres quidams, on n'a le droit qu'à se taire. 
Trop tard, c'est envoyé. Zut!

Mourir en France. Bernard Lebeau nous fait entendre un son de cloche en 80 verbes.


Bernard Lebeau chef de service dans un hôpital à Paris,  pneumologue et cancérologue témoigne après 40 ans de carrière, de comment on meurt en France.
Son livre doit être parlant, je vais voir s'ils l'ont à la bibliothèque.
Z

lundi 16 octobre 2017

Françoise Manon des Vosges

Françoise des Vosges (Manon est son deuxième prénom), comme Anne Bert avant elle (et bien d'autres en catimini), pense à la Belgique...
Condamnée par un cancer récidivant, l'issue de secours belge lui permet de ne pas s'effondrer dans sa chambre. Avant l'heure elle profite de la vie! Elle vit! Mais tout en se posant les bonnes questions.
Merci Françoise car si tu te bats, c'est pour nous aussi...
Sache mon amie que nous sommes nombreux derrière toi, et que nos faiseurs de lois nous ne les lâcherons pas!
Z

Alléluia! La vie humaine vaut bien une messe.


Le rêve ça doit être dans nos gênes, non?
En attendant les cathédrales sont belles.

dimanche 15 octobre 2017

Science sans conscience...

Science sans Conscience est la ruine de l'âme. 
Pourquoi de l'âme monsieur Rabelais? Vous pouviez écrire la ruine tout court. Si la Terre avec tout ce qui tourne autour, était gérée par des inconscients, ça serait chouette!
Il n'y aurait pas que nos âmes qui auraient des bleus.
Z

Suicide et assurance, quid?

Non pas que je veuille inciter personne à partir en Suisse. Juste pour info.
Quelle est l'incidence de son suicide, sur ses assurances décès, vie, ou assurances de prêts?
On a un éclairage en cliquant ici sur Assurland, le comparateur d'assurances, c'est clair et net. Un site avec plus de 4 M de visiteurs chaque mois, comme quoi, il n'y a pas que le sexe qui attire les mouches. Le mien est plus modeste.
Bien mourir ou pas? Pffff! Qui vivra verra.
Z.

vendredi 13 octobre 2017

Comment maltraiter un vieillard en institution en 10 leçons.


Tout ça existe et même pire.
Colette Romanoff  me disait dans un mail que restant chez eux ou chez leurs enfants, pour les vieux c'est parfois bien pire qu'en institution. C'est possible.
Il y a de bons établissements, même si rien n'est jamais parfait (à moins d'embaucher des esclaves). Et si les enfants s'entendent bien il y a des aînés pour qui cela se passe bien en restant chez eux.
L'idéal pour moi c'est d'avoir la possibilité de partir en douce quand on veut de toutes façons. Chacun son opinion.
Z.

jeudi 12 octobre 2017

L'Ethique, ça me fait bien rire. En France.

Nous avons chez nous un sens de l'Ethique!!!
On préfère la clandestinité, c'est plus pratique, pour les médecins.
Le Comité Consultatif National d'Ethique de notre pays s'étant hasardé il y a quelques années à trouver à redire sur les méthodes belges, avait reçu en retour de quoi tourner et retourner sa langue vipérine.
Cette lettre ci-dessous, des médecins belges, te convaincra si tu es encore sceptique.

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT ET AUX MEMBRES DU COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D’ÉTHIQUE

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

Responsables de la formation des médecins qui, de par la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie, sont obligatoirement consultés lorsqu’une euthanasie est envisagée en Belgique ou membres de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, nous avons pris connaissance de l’avis n° 121 du CCNE rendu public le 30 juin dernier. Nous regrettons de constater que cet avis donne une image inexacte et tendancieuse de la pratique de l’euthanasie en Belgique. Nous en avons une large expérience par nos contacts réguliers avec les quelque 700 médecins consultants que nous avons formés et qui participent aux décisions d’euthanasies dans notre pays et par nos fonctions hospitalières dans de grands hôpitaux universitaires où l’euthanasie est pratiquée. À travers les déclarations légales, ceux des soussignés qui sont membres de la commission fédérale de contrôle ont une vision globale de l’ensemble des euthanasies pratiquées. Nous tenons à rectifier certaines affirmations contenues dans l’avis du CCNE et défendre tant notre législation relative à l’euthanasie que l’honneur des médecins qui l’appliquent.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, toute personne en situation de fin de vie qui le souhaite peut dans notre pays bénéficier de soins palliatifs, tant à domicile qu’en institution. Notre pays a été pionnier en ce domaine. Des dispositions légales ont été prises qui assurent tant la couverture financière de ces soins qu’un soutien familial (congé légal pour un proche). Il faut souligner que de très nombreuses euthanasies concernent des patients qui avaient bénéficié de soins palliatifs pendant plusieurs semaines ou mois. Une étude publiée à ce sujet met d’ailleurs en évidence que les demandes d’euthanasies émanent aussi fréquemment de patients traités dans des unités de soins palliatifs que de patients qui ne le sont pas.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, la loi concerne les patients atteints d’affection incurable et en grande souffrance qu’ils soient « en phase terminale » ou non. Les patients « incapables » de même que « les personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives dans une phase assez précoce » cités dans cet avis étaient bien dans les conditions légales pour obtenir l’euthanasie.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, dans tous les cas où le décès n’est pas prévisible à brève échéance, trois médecins dont un au moins est soit spécialiste de l’affection en cause soit psychiatre ont effectivement confirmé la présence des critères légaux.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, il est inexact que la consultation d'un autre médecin pour la démence ou la dépression n'est pas considéré comme essentiel par la Commission de contrôle.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, les médecins belges sont attentifs à rédiger correctement le document obligatoire adressé à la Commission de contrôle. Il ne faut pas oublier la contrainte que constitue l’obligation d’une prescription rédigée au nom du patient pour obtenir les produits létaux auprès d’un pharmacien, et qui signale qu’ils sont destinés à une euthanasie légale.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, le contrôle n’est nullement superficiel. Il ne faut pas oublier que le document rédigé a posteriori complète les rapports des médecins indépendants consultés a priori et qui doivent confirmer par un rapport écrit l’existence des conditions légales. Il y a donc non seulement un contrôle a posteriori mais une concertation a priori qui implique deux et parfois trois médecins.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, l’évolution du nombre d’euthanasies pratiquées dans notre pays est parfaitement normale et ne témoigne que d’une appropriation progressive par les citoyens et par les médecins de la possibilité d’échapper aux aléas de la mort « naturelle ». Les rapports examinés par la commission de contrôle témoignent des souffrances endurées et d’une mort vécue par le patient comme une réelle délivrance.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, tous les témoignages des médecins ayant pratiqué l’euthanasie, comme notre expérience personnelle, permettent d’attester d’une mort calme, en sommeil profond, survenant en quelques minutes au moment choisi et souvent précédée d’adieux émouvants aux proches.

Contrairement aux affirmations de l’avis du CCNE, il est faux que des infirmières pratiquent l'euthanasie dans notre pays.

Enfin, promouvoir la sédation profonde en extrême fin de vie comme substitut à l’euthanasie nous paraît injustifiable. La sédation n’assure pas une mort paisible. Elle maintient le patient coupé du monde extérieur, ni vivant ni mort, pendant plusieurs heures ou jours en attendant que survienne le décès. Une telle prolongation de l’agonie peut constituer pour les proches une épreuve extrêmement traumatisante, voire cruelle, d’autant plus que des complications dramatiques de tous ordres peuvent survenir sous leurs yeux (hémorragies, convulsions, etc). De plus, la technique exige pratiquement une surveillance constante généralement en milieu hospitalier. Elle ne permet pas de prévoir le moment de la mort. Elle ne répond donc pas au souhait de plus en plus exprimé d’une mort à domicile, entouré des siens.

Il est paradoxal que le CCNE s’émeuve de la possibilité que la législation en vigueur dans notre pays puisse ne pas être parfaite alors que dans les pays, dont la France, où l’euthanasie est interdite ces pratiques sont recouvertes d’un voile opaque qui cache de multiples situations humainement inacceptables et des actes délictueux clandestins. Quant à la loi Léonetti, vantée dans l’avis du CCNE, elle n’a fait que légaliser une pratique médicale tout à fait normale, à savoir l’interdiction de l’acharnement thérapeutique. Transformant un devoir du médecin en pouvoir, elle précise que « le médecin (...) peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n’ont d’autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie ». Elle marque donc un recul par rapport aux devoirs déontologiques du médecin.

L’euthanasie est vieille comme le monde. Si Hippocrate, dans son serment, avait trouvé nécessaire d’interdire aux médecins de « remettre du poison, si on m’en demande, ni de prendre l’initiative d’une pareille suggestion », c’est bien que les patients le demandaient déjà, et que des médecins pouvaient déjà les comprendre et peut-être les aider. Le grand mérite de la dépénalisation, c’est de sortir de la clandestinité et du mensonge un geste, certes difficile, mais qui grandit celui qui le demande et celui qui le réalise, parce qu’il affirme la liberté de l’homme face au néant.

Deux géants parmi nos compatriotes, l’écrivain Hugo Claus et plus récemment le prix Nobel de médecineChristian de Duve, deux passionnés de la vie, nous l’ont rappelé. Leur décision d’y recourir et leurs déclarations rejoignent l’appel rendu public il y a 40 ans par trois prestigieux prix Nobel dont le Français Jacques Monod qui avaient en 1974 signé un texte en faveur de « l’euthanasie humanitaire » qu’ils définissaient comme « une mort rapide, sans douleur, considérée comme un bienfait par l’intéressé ». La Belgique se sent fière d’avoir entendu cet appel.

Croyez, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs à nos sentiments très distingués 


Dr Wim Distelmans Professeur Vrije Universiteit Brussel
Chef de service des soins palliatifs
Hop. académique VUB Bruxelles
Coprésident de la Commission fédérale de contrôle
Responsable de la formation des médecins LEIF

Dr Dominique Lossignol
Chargé de cours Université libre de Bruxelles
Chef de la clinique des soins palliatifs
Institut J. Bordet Bruxelles
Coordonnateur de la formation des médecins EOL

Dr Marc Englert
Professeur Université libre de Bruxelles (hon.)
Membre rapporteur de la Commission fédérale de contrôle

Dr François Damas
Professeur Université de Liège Chef de service des soins intensifs et Président du comité d’éthique hospitalier
CHR Citadelle Liège
Responsable de la formation des médecins EOL

Dr Peter De Deyn
Professeur Université d’Anvers
Chef du département de neurologie
Hôpital académique Middelheim Anvers

Dr Philippe Deron
Département de chirurgie
Hôpital universitaire de Gand
Médecin LEIF


Monsieur Denys Pellerin au fait, j'étais pas la seule à trouver à redire!
Merci Claudette Pierret, mon amie franco-belge, proche du docteur Yves de Locht pour m'avoir transféré cette lettre hélas toujours d'actualité.
Z.


mercredi 11 octobre 2017

La dégénérescence me ferait penser à la Belgique

Quand tu m'as dit Rémi que pour toi, chaque minute de la vie était comme une bénédiction, je peux te répondre que des fois oui, mais parfois non.
Un chercheur en physique quantique qui plus est guéri d'un cancer depuis plusieurs années: oui! Aucun doute, chaque minute de sa vie peut ressembler au bonheur.
Mais quelqu'un qui ne peut plus ou ne veut plus communiquer avec personne,  pour cause de souffrances incurables physiques ou le plus souvent psychologiques, celui-là  peut penser le contraire.
Tant que la vie n'a rien d'un naufrage on n'a pas forcément à l'esprit qu'il se peut qu'un jour, la vie humaine nous fasse bien faux bond.
Moi c'est surtout la dégénérescence qui me ferait réclamer une euthanasie, à partir d'un certain stade, mais aussi la dépendance pour mes soins de nursing, si je devenais ainsi pour le reste de mes jours. Pour d'autres, les critères sont autres. Pour certains il n'y en a pas: n'importe comment ils sont partant pour la vie, et ça se respecte évidemment.

mercredi 4 octobre 2017

Pas Soeur Anne non. Mais Sereine, madame Bert.

Cet interview date d'avant son grand départ en Belgique.
La journaliste Léa Salamé interrogeait humainement Anne Bert qui stoïque savait pourtant que ses jours étaient comptés: "Comment peut-on se préparer si calmement à mourir?" lui demanda -t'elle après 7'30 d'interview. <= cliquez ici.
Voilà le secret de sa  sérénité ou du moins de sa grande maîtrise:
Si un jour j'apprends que grâce à un médecin, je pourrai échapper à une fin de vie annoncée  horrible,  je serai moi aussi assez cool jusqu'au bout! Les têtes d'enterrement  fileront leur chemin.
  Z 😊.

Mourir en Belgique n'est pas si simple que ça.

Chez eux on a la possibilité de demander une aide, c'est déjà ça. Mais leurs critères sont très strictes! N'en déplaise aux anti-bien-être, pour finir.
Jugez-en par vous-même en vous arrêtant ici.
Très bon article (Eh oui, j'ai de bonnes sources 😏!)
Z.

Le jour où... moi aussi je veux partir!



Remarque, avec une chanson pareille, tu voyages en restant sur place.
Pour mon dernier voyage, le der des der... j'aimerais bien aussi pouvoir rester sur place.
A bon entendeur.
Z

mardi 3 octobre 2017

D'autres français partent en Belgique.

En France Anne Bert n'est pas la première ni la dernière à avoir préféré la Belgique. A entendre le docteur belge Yves de Locht, de France on serait de plus en plus nombreux à partir chez eux.
Alors oui, qu'attendons-nous pour légiférer comme les belges, sinon mieux?
En fait pour nos politiciens, qui eux, ont les moyens contrairement aux petites gens, ce problème n'en sera pas un. Aller en Belgique (ou en Suisse), pour certains n'est qu'une formalité. Donc on peut le dire, ce n'est plus une question d'éthique et  depuis longtemps. Pour eux, européens autant que français, la grande question je crois que je la tiens:
Quelles seront les conséquences (économiques surtout) de la Démocratisation du Droit à demander et obtenir une euthanasie?
Mais éthiquement parlant, vu comme ça le débat avait moins de gueule évidemment! N'est ce pas Mr Devalois?
Le docteur Yves de Locht, j'ai assisté à une de ses conférences, c'est quelqu'un de sacrément humain. On ne peut pas le nier quand on l'a vu et écouté parler.
Merci à Claudette Pierret de m'avoir partagé ce lien sur Fb.
Z.

lundi 2 octobre 2017

Docteur Devalois, il s'agit de la fin de vie "humaine" ici.

Vraiment dur à suivre ce docteur Devalois.
Voir l'article  "Immonde tribune du docteur Devalois", posté le 2 octobre dans le blog de Marie Godard (que je remercie de  m'envoyer un maïl de temps en temps).
On peut écouter la réponse enregistrée d'Anne Bert, tout à la fin de l'article de Devalois, juste au dessus des commentaires. Superbe, cette Femme.
Du coup c'était difficile pour moi de ne pas y laisser un peu de ma prose.

Denis Labayle, merci encore

Le CHOIX ASSOCIATION DE CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE est association plus petite mais vraiment militante. Merci au Dr Denis Labayle qui no...