vendredi 16 décembre 2016

Le libre choix des patients.

Marisol Touraine aurait lu BienveNue chez les J'tés?
Jacqueline Salenson m'envoie cette info hier (15/12/16)

FIN DE VIE : UNE CAMPAGNE "PRO-CHOIX" ? Gènéthique vous informe 14 décembre 2016 Fin de vie -A +A 245 Marisol Touraine a lancé ce 13 décembre le premier volet d’une campagne sur la fin de vie[1]. L’idée est d’ « inviter » les professionnels de santé à parler de la fin de vie avec leurs patients. Une sommation plus qu’une invitation, à un « dialogue » très encadré, « neutre et dépassionné ». Les français méconnaissent leurs droits dans ce domaine, un récent sondage l’a prouvé (cf. Loi sur la fin de vie : 62 % des Français n'en ont jamais entendu parler). En outre, la loi fin de vie du 2 février 2016, entrée officiellement en vigueur cet été, « crée de nouveaux droits » (cf. La CMP vote la Proposition de loi Claeys Leonetti, un texte sur l'euthanasie qui ne dit pas son nom). Deux constats qui motivent cette campagne, dont le calendrier a été bien calculé. « Ne pas attendre la maladie pour parler de sa fin de vie » martèle la campagne, intitulée « La fin de vie, parlons en avant ». Elle se décline dans la presse professionnelle, sur les sites internet spécialisés, et met à disposition des médecins un « guide Repères ». Directives anticipées, sédation profonde et continue jusqu’au décès, personne de confiance, obstination déraisonnable, chaque thème a sa « fiche pratique ». Il s’agit de rester dans la ligne et d’expliquer ces termes comme l’entend le ministère de la Santé. «Au même titre qu’un patient a le droit de choisir son médecin et son traitement, il doit pouvoir, malade et en fin de vie, choisir de pouvoir terminer sa vie aussi dignement qu’il a vécu, sans souffrance. Rester maître de sa vie jusqu’au moment où on la quitte est un enjeu de dignité, une exigence démocratique et citoyenne » déclare Marisol Touraine. La volonté du patient est reine, elle s’impose au médecin qui a lui de plus en plus d’obligations et de contraintes. On lit d’ailleurs dans le guide, que le médecin est prié d’encourager ses patients à rédiger ses directives anticipées, directives qui lui seront opposés en temps voulu. Le libre choix des patients à l’encontre de leur médecin, est-ce leur liberté ultime, au seuil de leur vie ? [1] Cette campagne s’inscrit dans le plan national pour le développement des soins palliatifs 2015-2018. Le deuxième volet, à destination du « grand public », sera lancé début 2017.
Zazo

samedi 10 décembre 2016

Que triste, les funérailles?

Non. Quelquefois oui mais parfois non, d'après lui.

Quels changements! Déjà on n'a plus le crottin.
Zazo.

samedi 19 novembre 2016

Pascal Praud : "Manifestement, l'acharnement judiciaire est autorisé en ...

Suite de l'affaire Jean Mercier*
Le pouvoir encore une fois, mais judiciaire ce coup-ci, s'en balance.
Mr Mercier a-t-il eu raison? P'tèt ben qu'oui, mais p'tèt ben qu'non.
Enfin! Voilà ce qui est juste et bon: Il attendra un peu. Peut-être jusqu'à ce que son coeur à lui ne batte plus tant pis, pour en avoir... le coeur net. A savoir.
A-t-il été un amoureux fou? Ou un fou tout court?
Si dans les deux cas on est fou, le fait d'être amoureux jusqu'au bout... C'est condamnable, ça?

  
*voir mon article ici daté du 14 sept 2016
Zazo.

lundi 14 novembre 2016

Très beau documentaire sur "la maladie d'Alzheimer"


Très beau documentaire que j'avais associé à de ce côté là dans mon article du 4 octobre intitulé Mon dieu, faites quelque chose!
Au cas où il serait passé inapercu, le revoilà!
Zazo

samedi 12 novembre 2016

Bienvenue chez les J'tés

Aujourd'hui de 10 à 12h: Dédicace de "BiEnveNue chez les J'tés" à la maison de la Presse rue du clos grillé au Pellerin. Sympa. L'occasion d'échanger avec des personnes malades ou pas, d'anciens amis que je n'avais pas revu depuis longtemps, qui s'intéressent aux thèmes abordés dans ce livre. On m'a encouragée à frapper aux portes des médiathèques pour organiser plus de dédicaces. Vive la vie!
Zazo

jeudi 3 novembre 2016

Remède ancien:

"La mort est un remède à trouver quand on veut, et l'on doit s'en servir le plus tard que l'on peut." (Molière Le dépit amoureux)
Zazo

dimanche 9 octobre 2016

Bienvenue à ma table.

Je m'attendais à rencontrer plus de monde. Aussi, maintenant les liseurs vont dans les médiathèques. Un petit salon du livre, ça n'attire pas des foules.
 
Enfin, pas bredouille, j'en ai dédicacé quelques uns.
Zazo. 

samedi 8 octobre 2016

"Je meurs"

Mourir en m'endormant, sans trop de mal, je me le souhaite.
 
Avec ou sans fièvre, mais en rêvassant, comme ça? Vive la vie!
Zazo.

vendredi 7 octobre 2016

Réaliste Houellebecq. Mais triste.

Ne t'abandonne pas au désespoir. Souviens-toi d'un vieux proverbe qui dit que l'heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil. (L'alchimiste. Paolo Coelho)
                                                  *      *      *
Après son entrée en maison de retraite médicalisée, l'ancien senior - devenu, de manière irréfutable, un vieux - se retrouve un peu dans la peau de l'enfant pensionnaire. Parfois il a des visites: c'est alors le bonheur, il peut retrouver le monde, manger des pétito et rencontrer le clown Ronald Mac Donald. Mais le plus souvent il n'en a pas: il erre alors tristement, entre les poteaux de handball, sur le sol bitumineux du pensionnat déserté. Il attend la libération, l'envol. (La carte et le territoire. Michel Houellebecq.)
                                                 *      *      *
Heureusement qu'en maison de retraite médicalisée, aujourd'hui les vieux n'attendent pas que les visites pour se distraire! On y joue, on lit, on écoute ou raconte. On bricole, on tricote ou on sort; On chante, on danse si on peut. Et si on veut on n'fait rien. Ouf! Encore heureux.
C'est vrai que des fois on peut s'ennuyer un peu. Mais du temps pour penser, se souvenir ou rêver... C'est pas intéressant que pour les jeunes.
Zazo.

mercredi 5 octobre 2016

La vérité sort de la bouche des enfants, ou des artistes

"...Les adultes ont avec la mort un rapport hystérique, ça prend des proportions énormes, on en fait tout un plat alors que c'est pourtant l'évènement le plus banal au monde. Ce qui m'importe, en fait, ce n'est pas la chose, c'est son comment....
...Je n'ai pas envie du tout de souffrir. En fait je détesterais souffrir; je trouve que quand on prend la décision de mourir, justement parce qu'on considère qu'elle entre dans l'ordre des choses, il faut faire ça en douceur. Mourir, ça doit être un délicat passage, une glissade ouatée vers le repos...
...A quoi ça sert de mourir si ce n'est à ne pas souffrir?...
...Cela dit, ce n'est pas parce qu'on projette de mourir qu'on doit végéter comme un légume déjà pourri. C'est même tout le contraire....
...Personne ne semble avoir songé au fait que si l'existence est absurde, y réussir brillament n'a pas plus de valeur qu'y échouer. C'est seulement plus confortable."
De Muriel Barbery dans L'ELEGANCE DU HERISSON pages 22-23,
Paloma, 13 ans:
Zazo.


mardi 4 octobre 2016

Mon Dieu! Faites quelque chose.

"Les dernières estimations de prévalence et d'incidence de la maladie d'Alzheimer sont alarmantes, en particulier au regard des capacités d'accueil actuelles et probables dans un avenir proche.
Nous sommes aujourd'hui tous concernés.
En effet, dans les dix années à venir, chaque famille sera susceptible de compter une personne atteinte de cette maladie".
D'après le site BDSP (Banque de données en santé publique.)
Là ça ne rigole plus. Mon Dieu! Faites quelque chose...
Cette dégénérescence, même vieille ou vieux, ça peut déplaire. De ce côté-là aussi vous voyez bien qu'on va dans le mur.
Zazo

mercredi 28 septembre 2016

Humainement parlant...

"A parler humainement, la mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse". Jean de la Bruyère/ Caractères

Chauveau - Fables de La Fontaine - 01-15.png
La mort et le malheureux. La Fontaine. Wikisource

La Vérité

"Notre monde est menacé par une crise dont l'ampleur semble échapper à ceux qui ont le pouvoir de prendre de grandes décisions pour le bien ou le mal. La puissance déchainée de l'homme a tout changé, sauf nos modes de pensées, et nous glissons vers une catastrophe sans précédent. Une nouvelle façon de penser est essentielle si l'humanité veut vivre. Détourner cette menace est le problème le plus urgent de notre temps." Albert Einstein.
(On ne va pas l'exécuter, il est déjà mort! Et puis était-il le premier à le dire, Einstein, que nous sommes déjà trop nombreux sur Terre?)


Normalement, c'est à celui qui ment qu'on devrait en vouloir, non?
Zazo

Entre la vie et la mort...

"La seule différence que je connaisse entre la mort et la vie, c'est qu'à présent vous vivez en masse, et que dissous, épars en molécules, dans vingt ans vous vivrez en détail". Diderot.

Molécules atomiques
Il en a de bonnes, lui. Donc, en attendant de vivre en détail, vivons en masse!
Zazo

 

lundi 26 septembre 2016

"Et si mon livre est bon, il vous augmente."

Michel Serres: "Celui qui a autorité sur moi doit augmenter mes connaissances, mon bonheur, mon travail, ma sécurité, il a une fonction de croissance. La véritable autorité est celle qui grandit l'autre. Le mot "auteur" dérive de cette autorité-là. En tant qu'auteur, je me porte garant de ce que je dis, j'en suis responsable. Et si mon livre est bon, il vous augmente. Un bon auteur augmente son lecteur."
Je ne savais pas, ou avais oublié que les mots auteur et autorité avaient la même racine, augere qui signifie faire croitre, développer. Mes trois années de latin sont loin.
Etant devenue auteure grâce à "Bienvenue chez les J'tés", j'espère donc que j'ai moi aussi augmenté quelques lecteurs. 
Zazo

mercredi 21 septembre 2016

Chaque migrant trouvera-t-il une place au soleil?

Tous ces gens obligés de quitter leur job, une maison à leur goût, leur ville, leur région, pour finir, leur pays... Tout ça pour des conflits, chez eux, dont souvent ils ne sont pour rien. Comment vont-ils supporter le sort qui les attend? Tous pourront-ils s'intègrer là où ils auront atterri? Ce sera dur pour nous, mais pour eux aussi. 
Il est terrible - le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain - Il est terrible ce bruit - quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim. (Jacques Prévert)
Désormais il va falloir se pousser. Mais quid, lorsque les conflits seront apaisés? C'est une guerre éternelle?  Ils n'auront jamais le droit de retourner chez eux? Aux vrais responsables, j'ai envie de dire Bravo! Merci bien pour tout ça...


Zazo




mercredi 14 septembre 2016

Vive la France? Affaire Jean Mercier (suite)

Affaire Jean Mercier. Suite du feuilleton. (Premier épisode posté ici le 27 juillet: "la personne de confiance, à propos de Jean Mercier")
En appel ce jeudi 8 septembre, pas de changement pour Mr Mercier:  Il risque toujours un an de prison avec sursis pour avoir aider sa femme souffrante à se suicider en 2011.
L'avocate générale maintient la condamnation entre autre parce que d'après elle, Madame Mercier n'était pas en fin de vie...
Puisque la vie est une chaine sans fin, c'était élémentaire:
Bien sûr, si on veut, madame Mercier n'était pas en fin de vie! Puisque la vie ne s'arrête pas, ils le disent tous, c'est difficile d'être en fin de vie!
Parlons peu mais parlons bien, je crois qu'on parle ici d'une vie humaine, non?
Or la vie humaine... Elle, elle s'arrête bien.
Mais quand, maître? Vous le sauriez, vous? On apprend ça où?
Ce qui semble être humain pour certains, peut ne pas l'être pour d'autres. Chaque personne consciente est son propre juge à ce niveau-là.
Mme Mercier âgée de 83 ans avait décidé que ses diverses souffrances lui rendaient la vie inhumaine, ce pourquoi elle décida d'y mettre fin par ses propres moyens.
Valait-il mieux qu'elle se jetât au fond d'un puits et que son mari fasse mine d'avoir rien vu?
Quand on a connaissance de l'histoire de ce couple, on peut se demander si Monsieur Mercier  avait d'autres choix, là. Ils eurent été en Suisse, j'aurais répondu peut-être que oui, mais là?
Vive la Suisse!
Zazo

lundi 12 septembre 2016

Etre vieux, ça veut dire être mourant?


La preuve que non.
Et de se voir sur Internet, quel bonheur ils doivent ressentir ces vieux-là, même si tout n'est sûrement pas rose. En plus ils ont tous, si je ne me trompe, systématiquement une adresse internet perso et gratuite pour avoir des nouvelles, des photos, de ceux qui leur sont chers, ou découvrir n'importe quoi d'autre. Non, être vieux ça ne veut pas forcément dire être mourant!
(Merci à Angelina pour m'avoir fait découvrir ce clip).
Zazo

vendredi 9 septembre 2016

En dormant. Vous avez eu une belle mort.

Si votre âme m'entend.
Vous avez eu une belle mort. En dormant puis en faisant mine, près de vos enfants. Z'étiez bien jusqu'à ces jours, à part vos fichues arthroses. Je ne m'attendais pas à vous voir inerte ce matin, ça me fait bizarre, là.
Avant de vous laisser vivre tranquillement votre vie de morte, c'est moi qui vous sonne mais ne bougez pas. Vous entendez cet air de Barbara?
Une amie me l'a ramené à la mémoire la semaine dernière.



Maintenant, promis je ne vous dérange plus.

jeudi 8 septembre 2016

"Comme si, sous la tutelle technique de la médecine..."

"...Comme si, sous la tutelle technique de la médecine, l'on ne pouvait plus réellement disposer  de sa vie et devait mourir en petite monnaie, défiscience après défiscience."
J'aime bien cette phrase trouvée dans une des pages d'un ancien adsp (Actualité et Dossiers de la Santé Publique) publié par le Haut Conseil en Santé Publique si je ne dis pas de bétise. Un ancien article mais bon, de Marie Jo Thiel que j'ai déniché en faisant un peu de rangement dans mon ordinateur. En voici des extraits:

La fin de vie : une notion
pour une pluralité de situations


Quand est-on en fin de vie et qu’est-ce que cela
signifie? La loi Leonetti du 22 avril 2005 relative
aux droits des malades et à la fin de vie évoque
ce stade final dans son intitulé mais ne le définit pas.
La fin de vie dépend-elle du lieu d’où l’on parle?
..... 1. Le lieu : la fin de vie – du moins dans les pays
dits «riches» – se déplace progressivement du domicile
vers l’hôpital et son plateau technique de plus en plus
sophistiqué. En 1975, 50 % des Français meurent encore
chez eux; aujourd’hui, plus des trois quarts meurent
en institution spécialisée.
2. Le temps : les progrès notoires de la réanimation
posent des problèmes nouveaux. Ils«ressuscitent» des
patients dans des situations jusque-là désespérées.
Mais devenue capable de maintenir un équilibre hémodynamique
(y compris quand le cerveau est irrémédiablement
détruit), la réanimation crée aussi des états
nouveaux : comas plus ou moins profonds, paralysies
plus ou moins étendues, états végétatifs chroniques…
En somme des évolutions cliniques aboutissant ou non
à la mort, dans des délais très variables, sorte de no
man’s land caractérisé par l’incertitude à tous égards.
3. L’action : une fois les services d’urgence appelés,
la réanimation engagée, il devient bien plus difficile
d’arrêter le traitement. Cela était presque impensable
jusqu’à la loi Kouchner (2002)
puis Leonetti, comme
si, sous la tutelle technique de la médecine, l’on ne
pouvait plus réellement disposer de sa vie et devait
mourir en petite monnaie, déficience après déficience.
Le débat mûrissant, la législation consacre les déplacements
sociétaux tout en en initiant d’autres. La loi
Leonetti ne définit pas la fin de vie dont la mention
figure dans l’intitulé, mais décline tout son arsenal
autour de l’expression "phase avancée ou terminale
d’une affection grave et incurable".


samedi 3 septembre 2016

COP21 : la surpopulation mondiale, grande absente des débats

BiEnveNue chez les J'tés n'est pas complètement j'té. Mais si la surpopulation mondiale me turlupine depuis longtemps, j'évite de lire des trucs  trop sombres sur le sujet, ça me rendrait triste. 
Il faut pourtant être conscient, c'est pourquoi j'ai l'oeil de temps en temps. Je découvre cet article-ci aujourd'hui. Pas mal traité:
COP21 : la surpopulation mondiale, grande absente des débats
Zazo









dimanche 21 août 2016

Now Now Now (The Penelopes)

On est dimanche: Repos. Un peu de musique.

"Now Now Now"
Peut-être plus connu à l'international qu'en France. Peu importe. Moi si un jour je meurs, juste avant je veux pouvoir ré-entendre ce clip que j'adorerai toujours.
The Penelopes  y excellent en toute simplicité.
Le mieux, quand je me sentirai prête pour dire stop, topons là, serait que je prévois le jour et l'heure à l'avance, moi aussi. Ce sera plus facile pour le maestro.
Et...Maintenant...Musique!
Now Now Now...

Je serais aux anges.

vendredi 19 août 2016

Martin Winckler: « Dans "euthanasie", les Français entendent "Etat nazy" »



Ce médecin écrivain est le meilleur écrivain médecin que je connaisse.
En souvenir d'André  devrait être lu obligatoirement par tous les étudiants en médecine.
Et le choeur des femmes  idem par tous les futurs chirurgiens.
Zazo

mercredi 17 août 2016

Bienvenue chez les j'tés, en France aussi.

Info very very importante:  Mon petit livre sur la fin de vie des personnes atteintes de "la maladie d'Alzheimer" va essayer de trouver sa place en France. Déjà deux salons du livre de prévus dans ma région. Aussi si vous me le commandez à zazodelatel@gmail.com je vous l'envoie dès le lendemain avec une dédicace si vous voulez! La vente directe c'est mieux pour tout le monde.


Résultat de recherche d'images pour "bienvenue chez les j'tés"
Combien de lecteurs connaîtront son existence? C'est pas un livre qui fera de l'ombre à un Goncourt. Un grand prix du roman de l'académie française ni  un Médicis. A compte d'auteur c'est galère car tu es inconnu au bataillon.
Parler simplement et librement du sort réservé aux grands malades et aux vieux vieux d'aujourd'hui, parler aussi des grands chefs, religieux y compris, qui ont l'air d'attendre que la Terre surchargée nous pète à la gueule, tout cela n'intéresse pas grand monde: ça ne fait pas rêver.
En attendant,  mes j'tés sont où? Ils vous attendent, contactez-moi.
Zazo

lundi 15 août 2016

Le médecin devra se plier aux directives, sauf si...

Retour sur le JIM (Journal International des Médecins) :  Frédéric Haroche, rédacteur pour la rubrique Pro/ Société, nous informe sur le décret d'application de la loi du 3 février. A petits pas, mais le principal, on avance. Bon article. A l'invite de l'ami Pascal, je vous en fais part:

Loi Claeys-Leonetti : il est venu le temps des directives anticipées contraignantes pour le médecin

Paris, le mercredi 10 août 2016 - La loi du 3 février 2016, dite Claeys-Leonetti, est entrée officiellement en application ce 5 août avec la publication de deux décrets et un arrêté qui donnent un cadre légale aux ‘directives anticipées’.

Le médecin devra se plier à ces directives…

Ces déclarations écrites permettront à chaque individu d’indiquer à l’avance s’il souhaite limiter, ou arrêter, les traitements qu’il pourrait recevoir en fin de vie, au cas où il deviendrait alors incapable d’exprimer sa volonté. Le refus d’entreprendre ou de poursuivre une réanimation cardiaque et respiratoire, une assistance respiratoire ou une alimentation et hydratation artificielles, pourra être indiqué.
Une partie est également consacrée à la sédation profonde et continue associée à un traitement de la douleur, où sera spécifié le choix d’un « traitement qui endort et qui a pour objectif la perte de conscience jusqu’au décès ».
Consultatives jusqu’à aujourd’hui, ces directives s’imposent désormais aux médecins. Dans le cas où le patient ne peut pas les écrire lui même, une personne tierce en présence de deux témoins pourra les rédiger. Une fois signée, elles seront remises à n’importe quel médecin, ou à une personne de confiance. Elles n’ont pas de limite dans le temps (il fallait auparavant les renouveler tous les trois ans) et pourront être révisées à tout moment.

…Sauf si !

Néanmoins il est prévu qu’un médecin peut ne pas tenir compte de ces directives anticipées dans le cas où il les juge «manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale ». Il devra alors recueillir l’avis de l’équipe de soins et d’un autre médecin « avec lequel il n'existe aucun lien de nature hiérarchique ». La personne de confiance et les proches devront également être consultés avant d’inscrire ces motifs de refus dans le dossier du patient.

La fin d’un flou artistique

Tous les établissements de santé ou établissements médico-sociaux devront interroger les personnes qu'ils prennent en charge sur l'existence de directives anticipées. Le dossier du patient devra faire mention, le cas échéant, de cette existence ainsi que des coordonnées de la personne qui en est dépositaire. Le texte détaille aussi les conditions d'inscription des directives dans le dossier médical partagé (DMP), déjà prévue par le décret du 5 juillet relatif à ce dossier.
La personne pourra ainsi inscrire ses directives dans son DMP, mais aussi n'y mentionner que l'information de leur existence ainsi que le lieu où elles se trouvent conservées et les coordonnées de la personne qui en est dépositaire.
Lorsqu'un médecin envisagera de prendre une décision de limitation ou d'arrêt de traitement, s'il ne dispose pas déjà des directives anticipées, il devra interroger le DMP et, si elle n'y figurent pas, rechercher leur existence et leur lieu de conservation auprès de la personne de confiance, auprès de la famille ou des proches, ou, le cas échéant, auprès du médecin traitant de la personne malade ou du médecin qui lui aura adressé cette personne.
Enfin, il est fixé un modèle (facultatif) de directives anticipées qui comportent deux versions selon que la personne se sait ou non atteinte d'une affection grave.
Une campagne d’information sera lancée, à la fin de l’année, pour informer le grand public de ce nouveau droit.
Frédéric Haroche

vendredi 12 août 2016

Ecrire ses directives anticipées ça ne fait pas mourir. Au contraire.

Ecrire ses directives anticipées ça ne fait pas mourir. Ce qui va de soi aussi, c'est que c'est plus facile à écrire avant (une grosse tuile) qu'après (une grosse tuile). Une amie qui habite près de la frontière belge m'a envoyé le lien ci-dessous. Très intéressant. Tout y est pour nous aider à rédiger ou à re rédiger nos directives anticipées. Rien ne sert de DIRE à son entourage, ce qu'il faut c'est l'ECRIT. Cela prend du temps mais une fois que c'est fait, on doit se sentir plus léger, fin prêt pour repartir de plus belle.
Donc comme dit cette presque franco-belge en me proposant de diffuser ce lien: "Un conseil d'amie: N'attendez pas qu'il soit trop tard!"
Et moi je vous dis bon we! A lundi si on est toujours là, nous.
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2016-03/directives_anticipees_concernant_les_situations_de_fin_de_vie_v16.pdf

mardi 9 août 2016

Non, mon blog n'est pas mort. Ouf!

Amis français, américains, lettons, irlandais, allemands, polonais et algériens qui avez un oeil sur mes articles, pour un peu mon blog était clos, dites! A peine créé.
En train de faire mes vitres, perchée sur mes orteils en haut de l'escabeau, j'ai perdu l'équilibre et basculé en arrière. Hooop! Paf!! Bing!! Tout juste le temps d'avoir mal. Mais le crâne n'a pas aimé le ciment: ça pissait le sang. Un beau petit geyser rouge, pas si petit que ça à proportion.
Là, je me suis dit que c'était pas le moment de rigoler, de deux choses l'une.
- Soit je meurs tout simplement au bout de mon sang, ça a l'air bien parti pour.
- Soit je réagis, j'appelle, pour qu'on m'emmène chez le toubib pour quelques points de suture.
J'ai choisi la deuxième solution car d'abord, merci pour ceux qui aurait vu le tableau en venant pour me voir. Aussi, et surtout, je me suis dit que ma vie en ce moment ne m'était pas si désagréable que ça.
A chaud je ne percevais pas de douleur, je me sentais juste  faiblir petit à petit en me disant que c'est quand même marrant la vie. Avant d'être, tu n'es pas, mais après non plus. C'est tout bête.
Pour l'instant je suis, donc l'incident est clos.
(Mais pas le blog, ouf!) A nous!
Zazo

mercredi 3 août 2016

Aurevoir Tristesse.

On me dit que mon blog est triste, il ne parle que de la mort. Mince alors. Moi je ne le pense pas car justement, quand on se penche sur les moyens législatifs qui permettraient pour soi, d'envisager si besoin une mort confortable à souhait, une mort à sa guise, (on peut dire ça comme ça) c'est moins triste que de se dire qu'il y a de grandes chances pour qu'on finisse mal et que peut-être, le calvaire pourrait bien ne pas en finir...
Se dire:  ma mort,  je préfère ne pas y penser, c'est pas mieux. Les gens marchent souvent comme s'ils étaient éternels à coup sùr.
La personne qui m'a dit ça, que mon blog était triste, sait bien que pour de vrai je ne pense qu'à la vie, et pour ceux qui ne me connaissent pas, je le dis ici:
Oui, je pense que le plus souvent c'est beau la vie! Jean Ferrat a raison. Mais à quelques exceptions près.
Donc je vais égayer avec un peu de musique de temps en temps.
D'ailleurs si vous avez un titre à faire partager, n'hésitez pas, ça vaut un commentaire.
Comme ça mon blog ne sera pas Bonjour, mais Aurevoir, Tristesse!

lundi 1 août 2016

S'il y en a qui veulent vraiment partir, pourquoi les retenir?

Selon Claude Lévi-Strauss  "la surpopulation est le problème fondamental de l'avenir de l'humanité» 

Le commandant Cousteau a déclaré : « Une terre et une humanité en équilibre, ce serait une population de cent à cinq cent millions de personnes, mais éduquées et capables d'auto-subsistance. Le vieillissement de la population n'est pas le problème. C'est une chose terrible à dire, mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. C'est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l'est encore plus. »

 "Dans une interview donnée au journal Le Soir, Christian de Duve, prix Nobel de médecine en 1974, s’est prononcé en faveur d’un « contrôle des naissances très strict » en affirmant que « « Le » problème, c’est la démographie. » (…) De mon vivant, la population du monde a quadruplé, dépassant les possibilités naturelles. Donc nous sommes en train, par notre nombre croissant, de rendre le monde invivable. (…) Jusqu’à présent, la contraception, la limitation des naissances a été condamnée par le Vatican. C’est scandaleux, car le seul espoir de l’humanité de survivre, est de ne pas continuer son expansion. »

Je saute du coq à l'âne? Rien à voir avec la fête bretonne de ce week end? Mais en même temps j'avais un peu parlé du problème du terrorisme. Les vraies causes, elles sont où?
Enfin, aujourd'hui, avec ces trois citations piochées dans "Surpopulation mondiale wikipédia",  moi j'ai planté le décor de mon blog. Il manque peut-être encore un tableau, mais déjà dans ce contexte mondial-là, c'est clair. Où voyez-vous qu'il faille obliger à vivre, ceux qui ne souhaitent plus que mourir? Au contraire, on devrait réorienter l'objectif:
"Que ceux qui veulent partir, lèvent le doigt! On vous aidera." ça fera de la place.

samedi 30 juillet 2016

Ni à mourir, ni à vivre...

"La Vraie Gloire ne consiste pas à mourir, ni à vivre, mais à bien faire l'un et l'autre". Diderot.

Ce sera tout pour aujourd'hui car on est le WE. Repos.
Physique et mental si on veut être d'attaque lundi, et bon week end à vous aussi.
Avec mon ami, je vais à une fête bretonne. Peur d'un terroriste? La peur n'évite pas le danger. A propos, comme ces gens-là font la UNE, pourquoi ne pas faire un sondage auprès d'eux, ici ou là-bas, pour savoir ce qu'ils veulent vraiment? Derrière leurs bannières, il doit bien y avoir de vraies intentions? Il faut que ça soit grave, pour tuer des gens comme ça. Ils veulent qu'on se pousse un peu? Qu'on leur fasse de la place?
Avant de résoudre le problème, étudions-en les vraies causes. On ne peut pas arracher les racines d'un mal si on ne sait pas où se situe sa vraie origine. Les lois du monde sont grandes et je ne comprends pas toujours BHL moi non plus. Il parle vite, et j'entends haut.
Ciao! Re-pos.


mardi 26 juillet 2016

Une aide-soignante ça a quelque chose d'intéressant à dire?

Qu’en est-il de la reconnaissance du travail d'aide-soignant ?  Extraits de Ressources, sur aide-soignant.com

Les aides-soignants, peu considérés, restent discrets. Leurs compétences ne semblent pas assez mises en valeur au sein de notre société, au cœur même des services, parfois. Cela ne pourrait-il pas provenir d’une méconnaissance de leur travail et de leur rôle, pourtant essentiels ? L’auteur, Eve Rigoulot, psychologue, nous livre quelques pistes de réponses.

Malgré le vif intérêt manifesté par certaines associations pour la valorisation du travail des aides-soignants, nous ne pouvons que constater le peu de présence médiatique de ces derniers, l’attention étant le plus souvent tournée vers le personnel infirmier.

Une première explication découle de la nature même de leur activité. Les aides-soignants n’interviennent que trop ponctuellement pour parler de leur métier. A tel point qu’Arborio parle même de « personnel invisible », alors même que les aides-soignants constituent un groupe important en termes d’effectif (Arborio, 2012). Et pourtant, leurs retours d’expérience sont essentiels pour la compréhension du fonctionnement des établissements de santé et pour la prise en compte des conditions de travail de ces soignants, souvent en souffrance.

... Pourquoi cette profession reste-t-elle alors dans l’ombre ? Pourquoi ne parle-t-on pas davantage du travail des aides-soignants ? Finalement : qu’est-ce qui dérange?

Suite de l'article, sur  aide-soignant.com  (Ressources)

Mais déjà, ces quelques lignes... Ce qu'il y a de sûr, la personne qui choisit ce métier ne doit pas être longtemps gènée par un ego surdimensionné. 24h/24 au service de l'infirmière, des personnes âgées ou des malades, de toute espèce de sonnette, ça ne m'étonne pas si l'aide-soignant en oublie, non pas la parole, (ça ne s'oublie pas) mais la conscience que son propre témoignage mériterait sûrement d'être entendu en société. Un aide-soignant, ça hurle rarement avec les loups. Mais si on veut se pencher sur l'avenir de la fin de vie en France... Qui de mieux placé, (sans aucun lobby à ses trousses, en plus), qui mieux que l'aide-soignant peut parler du quotidien des personnes âgées dépendantes? Inutile dans un débat? Pas digne d'être écouté? Pas digne de ...
Bêtise, quand tu nous tiens.
Zazo.



samedi 23 juillet 2016

Vieillir c'est Vivre.

Vivre c'est vieillir! Vieillir c'est vivre!
Ils n'ont pas tout faux en Aquitaine:  https://youtu.be/wLjmZuxQh8k
Le jour où ça coincera peut-être, c'est quand je n'aurais plus rien d'autre à déguster que des douleurs physiques et/ou morales. Et sous le poids de ceux qui veilleront jalousement sur moi, devenue incapable de  me bouger moi-même, d'échanger, de rire ni de faire la fête... Là, pour moi, ce sera un avant-goût de Vieillir sans Vivre.  De vieille branche.
De dernière étape.
Ultime rançon de la longévité, après le jeune vieux, le vieux, le vieux vieux voire très vieux, comme dit le Professeur Denys Pellerin dans "le nouvel aspect de l'âge".
Mais combien de temps pourrais-je tenir comme ça? C'est la question que je me pose. Et si je m'écroule avant, tout s'écroulera avec?                               
                                

Désert et aigle sans vie sur l arbre
L'aigle aussi deviendra de la poussière
un jour. Ouf! Un peu de justice.

vendredi 22 juillet 2016

Qui peut avoir une clientèle sans clients?

Nos médecins!

- A vendre : clientèle médicale, 40 000 euros, à débattre...

- Clientèle médicale et exercice en société de médecins...

- Comment expliquer les fortes disparités de clientèle en médecine... 

- Le médecin, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa .... pour accroître sa clientèle....

- Conseils pratiques sur l'inscription de clientèle en médecine

Etc Etc... Pourtant ils n'ont que des patients, eux. C'est marrant.


mercredi 20 juillet 2016

La personne de confiance. (à propos de Jean Mercier)

La personne de confiance peut être votre médecin? J'ai envie de dire, de méfiance aussi.
Venant de faire un tour sur le blog de Jacqueline Salenson qui suit, elle, l'actualité de près en ce qui concerne la législation en matière de fin de vie, je viens de replonger dans l'affaire Jean Mercier renvoyée devant la Cour d'appel le 8 septembre prochain. (Cet octogénaire qui, le 10 novembre 2011, avait aidé sa femme à se suicider après plusieurs tentatives ratées au cours de 30 ans de dépression, et avait appelé le médecin ensuite pour lui dire la vérité). D'après ce que je vois sur le blog de Jacqueline Salenson, le médecin aurait lui-même prévenu la justice.
Lorsqu'un médecin décide d'augmenter les sédatifs de son client en fin de vie au risque de... Est-ce qu'on prévient toujours les gendarmes pour ça? Mme Mercier souhaitait-elle que son mari soit inquièté suite à cette aide que celui-ci lui apportait?  Le médecin s'est-il exprimé là-dessus?  Pense-t-il comme la Justice, que Mr Jean Mercier est coupable de "Non assistance à personne en danger"?
C'est le verdict. Le suicide étant un acte non délictueux comme le rappelle JS sur son blog, ce n'était pas facile de condamner Monsieur Mercier pour avoir aidé Madame dans cet acte-là.

Je ne connais pas trop l'avocat de Mr Mercier, mais à mon avis la balle pouvait rebondir comme ça:
 Messieurs les Jurés, Monsieur le juge:
"Mon expérience de la vie me fait comprendre que souvent, l'incompréhension, donc le jugement, a pour origine une mauvaise communication entraînant une analyse partielle des faits. Beaucoup d'expressions, même dans VOS codes, ne sont pas toujours très claires. Permettez.
"Non assistance à personne en danger," moi ça me laisse en suspens...
De quel danger s'agit-il ici? Je suis tentée de dire que Mr Mercier est finalement jugé coupable de "Non assistance à personne en danger de ne pas réussir, seule, à en finir une bonne fois pour toutes, avec la vie qu'elle devait en ce qui la concerne, comparer à un enfer interminable."
Effectivement, elle aurait pu rater son suicide une fois de plus, si son mari ne l'avait pas un peu aidé. Mais n'était-ce pas là, LE danger, pour elle?
Puisque le suicide est un droit. Alors, ne l'a-t-il pas plutôt bien assistée?"

Si vous entendiez  quotidiennement une amie de 83 ans en dépression chronique qui vous dirait sans cesse son immense envie d'en finir avec la vie, quelle serait votre réaction, en découvrant cette personne au fond d'un puits? Vous penseriez quelque chose comme "Au fond du puits...La pauvre! C'est terrible! Mais... c'est fini... La voilà enfin soulagée."
Et vous tâcheriez de continuer à vivre, en vous disant peut-être que si les lois en matière de fin de vie pouvaient évoluer un peu... Ce serait bien.
Car oui, au fond du puits, c'est digne de quand?

lundi 18 juillet 2016

La personne de confiance

"Pouf-pouf! Ce sera toi qui sera ma..." Non. Vaudrait mieux y réfléchir mieux que ça. Voyons ce qu'ils en pensent, eux, de la confiance:

- André Gide: "Malheur à l'homme qui met sa confiance en l'homme!" (La porte étroite)

- Carlos Ruis Zafon: "Ne fais jamais confiance à personne Daniel, et surtout pas à ceux que tu admires. Ce sont eux qui te porteront les coups les plus terribles." (L'ombre du vent)

- Eric Fottorino: "La confiance est une forme d'inconscience" (L'homme qui m'aimait tout bas)

- Christos Tsiolkas: "La confiance, ça se limite à la famille. Point barre. Et encore, pas toujours."
(La giffle)

http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/la_personne_de_confiance.pdf

C'est pas gagné. Le mieux ce serait d'aimer l'aventure jusqu'au bout mais moi non. Il faut que je me trouve un modèle de directives anticipées bien ficelé pour le jour où je ne pourrais plus qu'à peine cligner de l'oeil sur un lit d'hôpital. Il y a des modèles pour les rédiger, sur le web. (ça fait bien 5 ans que je dois les refaire.) Comme la majorité des français, je dis mais je laisse courir. Et un jour, qui sait? Je me dirai ce que Vincent Lambert se dit peut-être  en ce moment, (ou peut-être pas, car on n'est pas dans sa peau. Sa femme dit que oui, c'est possible, mais sa mère répond taratata).
S'il avait su, il aurait été plus prompt lui aussi, car des directives anticipées c'est plus facile à écrire avant qu'après.

                                        

mardi 12 juillet 2016

A propos de la loi Claeys-Leonetti de janvier 2016: J'te l'y donne, j'te l'y donne pas ?

En France on a du mal à sortir du consensus. Si j’ai bien compris le sociologue Philippe Bataille directeur d’études à l’EHESS* dans un article pour le Journal International des Médecins que j’ai pu retrouver sur le site  d’Effiscience, lamaisondelautonomie.com (merci à eux), les limites du texte de la loi sont regrettables. On devrait se satisfaire d’un enfouissement d’intentionnalité de décès dans le masque du sommeil ! En effet c’est bien tourné. Bravo au courage de nos députés! A pas de fourmis on avance. Le médecin pourra éventuellement aider celui qui le lui demande en douce, (sans tapage), à s'endormir sans souffrance, même au risque de… Chut.
Sauf que. Quel médecin écoutera une personne souffrante, à un stade avancé de la  maladie d’Alzheimer  avec au mieux, des directives anticipées claires mais périmées de chez périmées, quel médecin osera aider cette personne-là à bien s’endormir, au cas où…? Je ne vois pas. Ni en Suisse ni ailleurs. Sauf si ce sont les proches qui…
Mais on est à mille lieux de la loi Claeys-Leonetti, là. Son avis à elle ne compte pas? Cette personne-là n'est pas une personne?
En matière de fin de vie, il y a en Europe, deux catégories de citoyens. Les  « normaux » et les « devenus déments ». Les déments sont-ils victimes ou coupables?
Dans  BiEnveNue chez les J’téS  que je vous encourage à lire évidemment,  je lance des pistes pour adapter la loi sur la fin de vie à ces personnes-là. Cela mérite réflexion car les 230 000 nouveaux cas attendus chaque année en France en plus des 800 000 déjà diagnostiqués, ont le droit d’être entendus. Ils sont innocents.
*Ecole des Hautes Etudes des Sciences Sociales

lundi 11 juillet 2016

Vivre sa mort...

Dalida a raison, on doit pouvoir vivre sa propre mort. Comme ça nous chante. On a son mot à dire pour ce moment-là aussi.

jeudi 7 juillet 2016

Refuser d'aimer...

Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre par peur de mourir. Citation anonyme

Le courage...

Le courage c'est de comprendre sa propre vie,
Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille,
Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel." Jean Jaurès

"Mourir est une décision trop importante pour qu'on la confie aux médecins"

A propos du suicide assisté, Martin Winckler, docteur et écrivain célèbre, s'exprimait en mars 2008 suite à l'affaire Chantal Sébire (cette femme dont une maladie dégénérative incurable défigurait complètement le visage).
J'ai retrouvé son article, très intéressant à lire car toujours d'actualité, sur son site personnel.
Un article un peu long pour ceux qui n'aiment pas lire sur écran, mais si vous avez 1/4 d'heure devant vous, vous ne le regretterez pas. (Moi qui n'aime pas lire à part les bons livres, quand j'ai lu son Choeur des femmes, 600 pages époustouflantes d'humanisme, j'ai commandé aussitôt trois autres bouquins (plus petits heureusement) de ce même auteur.
Donc, sur cette question de droit au suicide assisté ou pas, voilà à mon avis un très bon avocat:

lundi 4 juillet 2016

Le plus triste.

“Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c’est la raison de vivre, plus triste que de perdre ses biens, c’est de perdre son espérance.” Paul Claudel / L’otage.

Denis Labayle, merci encore

Le CHOIX ASSOCIATION DE CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE est association plus petite mais vraiment militante. Merci au Dr Denis Labayle qui no...