Sauf que. Quel médecin écoutera une personne souffrante, à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer avec au mieux, des directives anticipées claires mais périmées de chez périmées, quel médecin osera aider cette personne-là à bien s’endormir, au cas où…? Je ne vois pas. Ni en Suisse ni ailleurs. Sauf si ce sont les proches qui…
Mais on est à mille lieux de la loi Claeys-Leonetti, là. Son avis à elle ne compte pas? Cette personne-là n'est pas une personne?
En matière de fin de vie, il y a en Europe, deux catégories de citoyens. Les « normaux » et les « devenus déments ». Les déments sont-ils victimes ou coupables?
Dans BiEnveNue chez les J’téS que je vous encourage à lire évidemment, je lance des pistes pour adapter la loi sur la fin de vie à ces personnes-là. Cela mérite réflexion car les 230 000 nouveaux cas attendus chaque année en France en plus des 800 000 déjà diagnostiqués, ont le droit d’être entendus. Ils sont innocents.
*Ecole des Hautes Etudes des Sciences Sociales
le consensus: anti démocratique
RépondreSupprimerla démocratie c'est le débat puis les décisions prises à la majorité devant laquelle les opposants doivent s'incliner...
d'autant plus facile pour une loi qui permet mais n'exige pas:
ne pas confondre
permettre une aide à mourir pour ceux et celles qui la réclament instamment , et
permettre aux médecins de faire n'importe quoi en aidant à mourir ceux qui ne le veulent pas
permettre l'avortement n'a pas fait augmenter les cas d'avortement, simplement les conséquences sont moins dramatiques lorsque cet acte est médicalisé, ce n'est pas parce que l'avortement est possible que toutes les femmes vont se faire avorter, ce serait stupide de penser ainsi!
pour l'aide à mourir, c'est pareil: permettre une aide n'est pas obliger les gens à mourir contre leur gré!
alors un peu de bon sens, messieurs les députés, messieurs les sénateurs, et mettez de côté vos grands airs moralisateurs d'une morale encore trop connoté catholique romaine (papale), obéissez à la république qui a permis le suicide comme liberté de vie et permettez qu'on puisse aider ceux qui souffrent de façon incurable et qui le demandent
bien sûr, cela vous rapportera moins d'argent, pour tous ceux qui ont investi dans ces EHPAD, meilleur placement d'argent, parce que moins nombreux seront les candidats à ces pensions, mais rassurez vous, l'être humain aime à se raccrocher à la vie et vous n'aurez pas une pléthore de candidats à la mort (1 à 2 % des personnes en fin de vie au Benelux)