Bravo à Véronique Sanson pour son franc parler.

Si tous les gens d'une certaine notoriété qui pensent comme elle, et Dieu sait s'il y en a, si tous osaient crever ce tabou pareillement, VOIR ICI, on n'en serait plus là depuis longtemps.

Z.

Jacqueline Jencquel: inoubliable.

 Une belle personne, oui on peut dire ça de Jacqueline Jencquel.

Inoubliable.

Z.

Euthanasie - Non, Monsieur Jean-Frédéric Poisson,

Non, monsieur, ceux qui veulent que le DROIT à l'euthanasie soit légalisé ne sont pas des personnes en situation sociale précaire. Les souffrants et dépendants précaires au contraire, ayant toujours vécu plus ou moins dans la misère, sont des patients qui laisseront tout aller sans rien anticiper, sans jamais "oser' demander quoi que ce soit d'interdit.

D'autre part, le Droit à l'euthanasie n'est pas, et ne sera jamais un droit de tuer! Le mot tuer signifie enlever la vie de quelqu'un qui n'a pas demandé à mourir, vous devez le savoir. Là, au contraire, l'aide médicale à mourir comme en Belgique, répond à la demande d'un souffrant qui n'en peut plus de ses souffrances inapaisables, préférant une aide médicale à mourir, plutôt que de finir complètement idiot de neuroleptiques, de morphine, de divers médicaments le droguant à vomir, qui feront qu'effectivement, la personne ne demandera plus d'aide à mourir, puisqu'elle n'en aura plus la force! Ne sachant plus si elle est mâle ou femelle, vivante ou morte.

Si cela vous dit, pour vous, libre à vous. Mais il y en a qui ne veulent pas passer par cette case-là: un purgatoire pouvant durer des jours, des semaines et des mois damnés, alors qu'ils n'ont rien fait, eux. Devant certains corps encore vivants, ne quittant plus le lit, devant des grabataires ne pouvant plus rien demander et dépendants pour tout, devant ce genre de patients silencieux car ne pouvant plus rien demander, tous les collègues soignants ou aides-soignants avec qui j'ai abordé la question, pensent comme moi: "Moi? Plutôt mourir que de finir comme ça."

Z.

Le suicide assisté, seul, créerait une inégalité ...

Je suis bien d'accord avec Olivier Falorni. 

Et les soignants sont contre, les soignants sont contre, c'est marrant parce qu'à ce que je sache, il n'y en a pas beaucoup parmi eux, qui voudraient d'une vie qui n'en est plus une. 

Je peux me tromper.

Z.

Pas d'âge pour étudier.

Pas d'âge non plus étudier. La preuve, cette dame de 76 ans a eu son BAC avec mention en plus! Excellent. La vie vaut le coup quand tu peux faire ce que tu as envie de faire.

Z.

Y'a pas d'âge pour partir en voyage.

Tant qu'on a la pêche faut profiter de la vie, Cette nonagénaire l'a compris.

Z.

L'enterrement, ok, mais la mort, non.

Sorti de chez les pompes funèbres, de chez son notaire, ou chez un assureur, on sent une chape de plomb: la mort, c'est pas un sujet.

A mon avis, un tabou profite souvent à une clique; là, faudrait que je creuse moi aussi.

Z.

Rester humain.

 

Tout est dit.

Z.

Sortir sa mamie de l'ehpad et partir découvrir l'Europe, pourquoi pas?

L'idée de voyager avec sa mamie de 100 ans est plutôt sympa. Mais si vous avez le camping-car et les moyens de voyager vous-même, en quoi cela regarde le ministère des solidarités, je ne vois pas. Les gens du voyage font comment? 

En France on n'est pas obligé légalement parlant, de rentrer, voire de rester, dans n'importe quel ehpad, si une autre solution, plus plaisante, est envisageable. Ceci dit, ce genre de témoignage est intéressant parce vrai, il faut se mettre bien ça dans la tête: l'ehpad ne devrait pas être un passage obligé. Surtout maintenant que ces structures ont d'énormes problèmes de recrutement de personnel. Drôle de croisière, là sans le savoir vous embarquez sur une galère c'est autre chose!

Z.

 

Prolonger la vie, synonyme de tuer?

"Le poète a le droit de se donner la mort; le sauvegarder malgré lui, c'est le tuer" C'est Horace qui le dit.

Pourquoi le poète et pas les autres? Peut-être parce qu'Horace pensait qu'on l'était tous plus ou moins, au fond de nous-même. Quand tu cultives une pensée en dehors d'un jardin dessiné par des "bien-pensants", à mon avis tu as l'âme libre, celle d'un poète.

Juste que les moyens devraient avoir évolué depuis l'époque du grand orateur. Se jeter au fond du puits, il n'y a plus de puits. Se jeter sous un train c'est sans pitié pour les témoins. Avaler des cachets seul(e), c'est risquer de rester infirme le reste d'une triste vie, et à charge pour les siens merci pour eux. En Suisse, en Belgique et même ailleurs, on peut vivre, mais mourir aussi, avec son temps. Pas en France.

Dommage.

Z.