samedi 30 juillet 2016

Ni à mourir, ni à vivre...

"La Vraie Gloire ne consiste pas à mourir, ni à vivre, mais à bien faire l'un et l'autre". Diderot.

Ce sera tout pour aujourd'hui car on est le WE. Repos.
Physique et mental si on veut être d'attaque lundi, et bon week end à vous aussi.
Avec mon ami, je vais à une fête bretonne. Peur d'un terroriste? La peur n'évite pas le danger. A propos, comme ces gens-là font la UNE, pourquoi ne pas faire un sondage auprès d'eux, ici ou là-bas, pour savoir ce qu'ils veulent vraiment? Derrière leurs bannières, il doit bien y avoir de vraies intentions? Il faut que ça soit grave, pour tuer des gens comme ça. Ils veulent qu'on se pousse un peu? Qu'on leur fasse de la place?
Avant de résoudre le problème, étudions-en les vraies causes. On ne peut pas arracher les racines d'un mal si on ne sait pas où se situe sa vraie origine. Les lois du monde sont grandes et je ne comprends pas toujours BHL moi non plus. Il parle vite, et j'entends haut.
Ciao! Re-pos.


mardi 26 juillet 2016

Une aide-soignante ça a quelque chose d'intéressant à dire?

Qu’en est-il de la reconnaissance du travail d'aide-soignant ?  Extraits de Ressources, sur aide-soignant.com

Les aides-soignants, peu considérés, restent discrets. Leurs compétences ne semblent pas assez mises en valeur au sein de notre société, au cœur même des services, parfois. Cela ne pourrait-il pas provenir d’une méconnaissance de leur travail et de leur rôle, pourtant essentiels ? L’auteur, Eve Rigoulot, psychologue, nous livre quelques pistes de réponses.

Malgré le vif intérêt manifesté par certaines associations pour la valorisation du travail des aides-soignants, nous ne pouvons que constater le peu de présence médiatique de ces derniers, l’attention étant le plus souvent tournée vers le personnel infirmier.

Une première explication découle de la nature même de leur activité. Les aides-soignants n’interviennent que trop ponctuellement pour parler de leur métier. A tel point qu’Arborio parle même de « personnel invisible », alors même que les aides-soignants constituent un groupe important en termes d’effectif (Arborio, 2012). Et pourtant, leurs retours d’expérience sont essentiels pour la compréhension du fonctionnement des établissements de santé et pour la prise en compte des conditions de travail de ces soignants, souvent en souffrance.

... Pourquoi cette profession reste-t-elle alors dans l’ombre ? Pourquoi ne parle-t-on pas davantage du travail des aides-soignants ? Finalement : qu’est-ce qui dérange?

Suite de l'article, sur  aide-soignant.com  (Ressources)

Mais déjà, ces quelques lignes... Ce qu'il y a de sûr, la personne qui choisit ce métier ne doit pas être longtemps gènée par un ego surdimensionné. 24h/24 au service de l'infirmière, des personnes âgées ou des malades, de toute espèce de sonnette, ça ne m'étonne pas si l'aide-soignant en oublie, non pas la parole, (ça ne s'oublie pas) mais la conscience que son propre témoignage mériterait sûrement d'être entendu en société. Un aide-soignant, ça hurle rarement avec les loups. Mais si on veut se pencher sur l'avenir de la fin de vie en France... Qui de mieux placé, (sans aucun lobby à ses trousses, en plus), qui mieux que l'aide-soignant peut parler du quotidien des personnes âgées dépendantes? Inutile dans un débat? Pas digne d'être écouté? Pas digne de ...
Bêtise, quand tu nous tiens.
Zazo.



samedi 23 juillet 2016

Vieillir c'est Vivre.

Vivre c'est vieillir! Vieillir c'est vivre!
Ils n'ont pas tout faux en Aquitaine:  https://youtu.be/wLjmZuxQh8k
Le jour où ça coincera peut-être, c'est quand je n'aurais plus rien d'autre à déguster que des douleurs physiques et/ou morales. Et sous le poids de ceux qui veilleront jalousement sur moi, devenue incapable de  me bouger moi-même, d'échanger, de rire ni de faire la fête... Là, pour moi, ce sera un avant-goût de Vieillir sans Vivre.  De vieille branche.
De dernière étape.
Ultime rançon de la longévité, après le jeune vieux, le vieux, le vieux vieux voire très vieux, comme dit le Professeur Denys Pellerin dans "le nouvel aspect de l'âge".
Mais combien de temps pourrais-je tenir comme ça? C'est la question que je me pose. Et si je m'écroule avant, tout s'écroulera avec?                               
                                

Désert et aigle sans vie sur l arbre
L'aigle aussi deviendra de la poussière
un jour. Ouf! Un peu de justice.

vendredi 22 juillet 2016

Qui peut avoir une clientèle sans clients?

Nos médecins!

- A vendre : clientèle médicale, 40 000 euros, à débattre...

- Clientèle médicale et exercice en société de médecins...

- Comment expliquer les fortes disparités de clientèle en médecine... 

- Le médecin, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa .... pour accroître sa clientèle....

- Conseils pratiques sur l'inscription de clientèle en médecine

Etc Etc... Pourtant ils n'ont que des patients, eux. C'est marrant.


mercredi 20 juillet 2016

La personne de confiance. (à propos de Jean Mercier)

La personne de confiance peut être votre médecin? J'ai envie de dire, de méfiance aussi.
Venant de faire un tour sur le blog de Jacqueline Salenson qui suit, elle, l'actualité de près en ce qui concerne la législation en matière de fin de vie, je viens de replonger dans l'affaire Jean Mercier renvoyée devant la Cour d'appel le 8 septembre prochain. (Cet octogénaire qui, le 10 novembre 2011, avait aidé sa femme à se suicider après plusieurs tentatives ratées au cours de 30 ans de dépression, et avait appelé le médecin ensuite pour lui dire la vérité). D'après ce que je vois sur le blog de Jacqueline Salenson, le médecin aurait lui-même prévenu la justice.
Lorsqu'un médecin décide d'augmenter les sédatifs de son client en fin de vie au risque de... Est-ce qu'on prévient toujours les gendarmes pour ça? Mme Mercier souhaitait-elle que son mari soit inquièté suite à cette aide que celui-ci lui apportait?  Le médecin s'est-il exprimé là-dessus?  Pense-t-il comme la Justice, que Mr Jean Mercier est coupable de "Non assistance à personne en danger"?
C'est le verdict. Le suicide étant un acte non délictueux comme le rappelle JS sur son blog, ce n'était pas facile de condamner Monsieur Mercier pour avoir aidé Madame dans cet acte-là.

Je ne connais pas trop l'avocat de Mr Mercier, mais à mon avis la balle pouvait rebondir comme ça:
 Messieurs les Jurés, Monsieur le juge:
"Mon expérience de la vie me fait comprendre que souvent, l'incompréhension, donc le jugement, a pour origine une mauvaise communication entraînant une analyse partielle des faits. Beaucoup d'expressions, même dans VOS codes, ne sont pas toujours très claires. Permettez.
"Non assistance à personne en danger," moi ça me laisse en suspens...
De quel danger s'agit-il ici? Je suis tentée de dire que Mr Mercier est finalement jugé coupable de "Non assistance à personne en danger de ne pas réussir, seule, à en finir une bonne fois pour toutes, avec la vie qu'elle devait en ce qui la concerne, comparer à un enfer interminable."
Effectivement, elle aurait pu rater son suicide une fois de plus, si son mari ne l'avait pas un peu aidé. Mais n'était-ce pas là, LE danger, pour elle?
Puisque le suicide est un droit. Alors, ne l'a-t-il pas plutôt bien assistée?"

Si vous entendiez  quotidiennement une amie de 83 ans en dépression chronique qui vous dirait sans cesse son immense envie d'en finir avec la vie, quelle serait votre réaction, en découvrant cette personne au fond d'un puits? Vous penseriez quelque chose comme "Au fond du puits...La pauvre! C'est terrible! Mais... c'est fini... La voilà enfin soulagée."
Et vous tâcheriez de continuer à vivre, en vous disant peut-être que si les lois en matière de fin de vie pouvaient évoluer un peu... Ce serait bien.
Car oui, au fond du puits, c'est digne de quand?

lundi 18 juillet 2016

La personne de confiance

"Pouf-pouf! Ce sera toi qui sera ma..." Non. Vaudrait mieux y réfléchir mieux que ça. Voyons ce qu'ils en pensent, eux, de la confiance:

- André Gide: "Malheur à l'homme qui met sa confiance en l'homme!" (La porte étroite)

- Carlos Ruis Zafon: "Ne fais jamais confiance à personne Daniel, et surtout pas à ceux que tu admires. Ce sont eux qui te porteront les coups les plus terribles." (L'ombre du vent)

- Eric Fottorino: "La confiance est une forme d'inconscience" (L'homme qui m'aimait tout bas)

- Christos Tsiolkas: "La confiance, ça se limite à la famille. Point barre. Et encore, pas toujours."
(La giffle)

http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/la_personne_de_confiance.pdf

C'est pas gagné. Le mieux ce serait d'aimer l'aventure jusqu'au bout mais moi non. Il faut que je me trouve un modèle de directives anticipées bien ficelé pour le jour où je ne pourrais plus qu'à peine cligner de l'oeil sur un lit d'hôpital. Il y a des modèles pour les rédiger, sur le web. (ça fait bien 5 ans que je dois les refaire.) Comme la majorité des français, je dis mais je laisse courir. Et un jour, qui sait? Je me dirai ce que Vincent Lambert se dit peut-être  en ce moment, (ou peut-être pas, car on n'est pas dans sa peau. Sa femme dit que oui, c'est possible, mais sa mère répond taratata).
S'il avait su, il aurait été plus prompt lui aussi, car des directives anticipées c'est plus facile à écrire avant qu'après.

                                        

mardi 12 juillet 2016

A propos de la loi Claeys-Leonetti de janvier 2016: J'te l'y donne, j'te l'y donne pas ?

En France on a du mal à sortir du consensus. Si j’ai bien compris le sociologue Philippe Bataille directeur d’études à l’EHESS* dans un article pour le Journal International des Médecins que j’ai pu retrouver sur le site  d’Effiscience, lamaisondelautonomie.com (merci à eux), les limites du texte de la loi sont regrettables. On devrait se satisfaire d’un enfouissement d’intentionnalité de décès dans le masque du sommeil ! En effet c’est bien tourné. Bravo au courage de nos députés! A pas de fourmis on avance. Le médecin pourra éventuellement aider celui qui le lui demande en douce, (sans tapage), à s'endormir sans souffrance, même au risque de… Chut.
Sauf que. Quel médecin écoutera une personne souffrante, à un stade avancé de la  maladie d’Alzheimer  avec au mieux, des directives anticipées claires mais périmées de chez périmées, quel médecin osera aider cette personne-là à bien s’endormir, au cas où…? Je ne vois pas. Ni en Suisse ni ailleurs. Sauf si ce sont les proches qui…
Mais on est à mille lieux de la loi Claeys-Leonetti, là. Son avis à elle ne compte pas? Cette personne-là n'est pas une personne?
En matière de fin de vie, il y a en Europe, deux catégories de citoyens. Les  « normaux » et les « devenus déments ». Les déments sont-ils victimes ou coupables?
Dans  BiEnveNue chez les J’téS  que je vous encourage à lire évidemment,  je lance des pistes pour adapter la loi sur la fin de vie à ces personnes-là. Cela mérite réflexion car les 230 000 nouveaux cas attendus chaque année en France en plus des 800 000 déjà diagnostiqués, ont le droit d’être entendus. Ils sont innocents.
*Ecole des Hautes Etudes des Sciences Sociales

lundi 11 juillet 2016

Vivre sa mort...

Dalida a raison, on doit pouvoir vivre sa propre mort. Comme ça nous chante. On a son mot à dire pour ce moment-là aussi.

jeudi 7 juillet 2016

Refuser d'aimer...

Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre par peur de mourir. Citation anonyme

Le courage...

Le courage c'est de comprendre sa propre vie,
Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille,
Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel." Jean Jaurès

"Mourir est une décision trop importante pour qu'on la confie aux médecins"

A propos du suicide assisté, Martin Winckler, docteur et écrivain célèbre, s'exprimait en mars 2008 suite à l'affaire Chantal Sébire (cette femme dont une maladie dégénérative incurable défigurait complètement le visage).
J'ai retrouvé son article, très intéressant à lire car toujours d'actualité, sur son site personnel.
Un article un peu long pour ceux qui n'aiment pas lire sur écran, mais si vous avez 1/4 d'heure devant vous, vous ne le regretterez pas. (Moi qui n'aime pas lire à part les bons livres, quand j'ai lu son Choeur des femmes, 600 pages époustouflantes d'humanisme, j'ai commandé aussitôt trois autres bouquins (plus petits heureusement) de ce même auteur.
Donc, sur cette question de droit au suicide assisté ou pas, voilà à mon avis un très bon avocat:

lundi 4 juillet 2016

Le plus triste.

“Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c’est la raison de vivre, plus triste que de perdre ses biens, c’est de perdre son espérance.” Paul Claudel / L’otage.

Denis Labayle, merci encore

Le CHOIX ASSOCIATION DE CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE est association plus petite mais vraiment militante. Merci au Dr Denis Labayle qui no...