samedi 23 mars 2024

Frédéric Mitterand a souhaité décéder chez lui. Aidé à mon avis.

S'endormir dans un magnifique chez soi, voilà un souhait qu'avait cet homme à l'art de vivre hors du commun des mortels, y incluant visiblement l'art de bien mourir. VOIR ICI. 

L'article ne le dit pas, mais entre nous, il aurait souhaité pour l'occasion faire un discours à la hauteur de l'évènement devant ses proches, dans ce somptueux appartement, que cela ne m'étonnerait pas. Je ne dis pas que j'aurais pris plaisir à l'écouter, mais le sujet n'est pas là.

Partir, juste après avoir levé une dernière et belle coupe et s'être dit adieu, cela se fait. A condition de rester assez discret évidemment; en France c'est la première condition. La seconde étant d'en avoir les moyens. 

Dernier point et pas des moindres, pour réunir ainsi tes proches qui parfois peuvent venir de loin, encore faut-il connaître l'heure, du moins le moment de la journée, enfin la date précise de ton grand départ. Une date arrangeante pour toi et pour tes invités, cela se prévoit. Or à moins d'être très privilégié et de pouvoir bénéficier d'une euthanasie clandestine, en 2024, en France, c'est impossible un pot pareil.

Emigrer... pour bien mourir? C'est le comble de quoi, ça? 😕

Z. 



jeudi 21 mars 2024

Enfin, la courbe des naissances ralentit!

Le nombre d'habitants sur la planète devrait cesser d'augmenter en flèche OUF! Je viens d'apprendre la nouvelle. VOIR ICI 

Parce qu'il ne faut pas me raconter de salades, nous allions vers la pire des catastrophes en continuant sur notre lancée d'après guerre. 

Après, qu'il y ait ici ou là, besoin d'étrangers pour nous venir en aide, le fait est vieux comme Hérode. Mais au moins, on ne se respirera pas dans les trous de nez! OUF! OUF!

Z.

jeudi 14 mars 2024

Projet de loi en préparation

Claudette Pierret nous envoie son opinion par rapport au projet de loi Fin de vie, que nous prépare Macron. Effectivement, le fait de ne pas employer le therme Euthanasie permet de douter qu'il ne s'agirait pas de la loi actuelle revue et corrigée. Ce qui me permettait d'espérer, c'était la colère des religieux qui se disent trahis! Forcément je voyais donc un peu d'espoir. A voir. Mais voici le message de Claudette Pierret*: 

"Il est bien évident que, comme beaucoup d’entre-nous, je ne me réjouis pas du tout de ce projet de loi. Rien à voir avec la loi belge !

En fait, pratiquement rien, ou si peu, de changements par rapport à la loi Léonetti actuelle, il n’a toujours pas employé les bons mots de « suicide assisté » et « d’euthanasie » et finalement s’il accepte l’idée d’une aide médicale à mourir, elle figure déjà dans la loi Léonetti actuelle sous le nom de « sédation » Il change les mots, pas le contenu.

Le seul changement, c’est une possibilité d’aide à « moyen terme » mais ce seront toujours les médecins qui auront le pouvoir de décision, et donc le dernier mot.

Et en plus, il faudra qu’ils consultent Mme Irma pour savoir à quelle échéance leurs malades vont mourir car rien n’est écrit à l’avance dans ce domaine et il y a fort à parier qu’un médecin opposé à l’euthanasie sera plus enclin à être optimiste sur la supposée durée de vie de son patient. Et si ce dernier venait à avoir la mauvaise idée de mourir trop vite, ça serait alors la faute à « pas de chance »…

 Ce n’est pas encore demain que les malades arrêteront de travers les frontières, j’en ai bien peur !"


*Claudette Pierret est très active dans la presse locale pour que la loi passe. Habitant à Longwy près de la frontière belge, elle a accompagné plusieurs français désirant une aide médicale à mourir. Elle accompagne également des personnes qui souhaitent aller en Suisse. Voir ici aussi


Z.


lundi 11 mars 2024

En France: Le Droit de demander une aide médicale à mourir ou un suicide assisté, arrive enfin?

Enfin, ça avance. Merci Macron! 
Quant à ce monsieur des SP qui se demande où on va, à moins qu'il ne s'interroge sur son pouvoir d'achat je peux le rassurer: on ne décidera jamais à la place d'un souffrant, sauf si celui-ci ne pouvant plus s'exprimer, s'était exprimé clairement, sans ambiguïté possible quand il était en mesure de le faire, sur ce dernier choix le concernant, bien sûr. 
On va tout simplement, monsieur, vers le Droit de demander une aide à mourir pour toutes les personnes qui en feront la demande à cause de leurs souffrances réfractaires. Pas uniquement les riches, comme c'est le cas actuellement.
Z.

Denis Labayle, merci encore

Le CHOIX ASSOCIATION DE CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE est association plus petite mais vraiment militante. Merci au Dr Denis Labayle qui no...