mardi 30 mai 2017

A 80 ans quand tu chantes, ça va!


Lili Boniche avait 80 ans quand je l'ai vu (et entendu) chanter. Quand il est apparu au fond de la scène, un musicien le tenant par le bras pour qu'il ne tombe pas à cause des fils par terre, l'accompagnant jusque devant le micro, je me suis dit oh la c'est quoi ce groupe? Des vieux chnoques on va aller voir ailleurs, j'ai compris tout de suite.
A 80 ans il était LE chanteur, d'un concert excellent du début à la fin.
A 80 ans? Une voix innoubliable, incomparable! Ses chansons "L'oriental" "Alger Alger" etc sont très très belles.
A 80 ans pour moi remarque, celui qui chante vaut bien des jeunes qu'on entend tous les jours à la radio.
Zazo

lundi 29 mai 2017

Atteinte d'un cancer, Françoise réclame la légalisation de l'euthanasie

Transfert d'un mail que Claudette Pierret (habitant près de la frontière belge) a envoyé à tous ses amis. Je connais Clo depuis plusieurs années et l'estime beaucoup. J'ai aussi eu le bonheur d'approcher l'excellent docteur Yves le Locht, ce docteur belge qui conférence au sujet de l'euthanasie. Dommage, sur cette vidéo on ne voit pas son regard clair, doux et humain qui n'a rien à voir avec celui, froid, d'un tueur puisqu'il n'en est pas un. Il est tout sauf ça.
Entrez chez Françoise, souffrant d'un cancer récidivant, en ouvrant ce lien:
""Pour rappel : Françoise, c'est cette dame atteinte d'un cancer qui habite dans les Vosges et qui s'était adressée à moi, il y a 5/6 ans, lors de la récidive, 12 ans après de son premier cancer au niveau du visage.  Elle veut aller terminer sa vie en Belgique quand la maladie ne lui laissera plus aucune autre alternative de soins. Nous sommes devenues amies parce que notre rencontre amicale était une évidence pour toutes les deux, en plus du fait que nous partageons totalement la même philosophie sur la fin de vie.
C'est une femme exceptionnelle et son témoignage l'est tout autant ! Dommage que notre amitié soit née à l'aune de sa maladie car c'était vraiment une très belle rencontre amicale.

(Je vous remets ci-contre le lien pour revoir la première vidéo si vous le souhaitez : https://youtu.be/3J56JvpQOwc )

            Deux années se sont écoulées depuis qu'elle m'avait demandé d'enregistrer son premier témoignage. Deux années durant lesquelles la maladie a progressé, l'obligeant à subir de nouvelles interventions au niveau du visage et une au niveau des poumons.
            Elle m'a demandé de refaire une nouvelle vidéo parce qu'elle veut continuer à témoigner de ce que l'assurance de pouvoir se faire aider à mourir en Belgique l'a aidée, et l'aide encore, à accepter de nouvelles opérations qui prolongent sa durée de vie, car, sans cette assurance, elle ne pense pas qu'elle aurait déjà accepté de subir les deux dernières, au niveau du visage car elles ont été très lourdes à supporter.
            Pour réaliser cette nouvelle vidéo, nous sommes allés à sa rencontre samedi dernier chez elle, dans les Vosges ; nous nous sommes donc retrouvés, de nouveau tous les 3, Françoise, le Dr Yves de Locht et moi-même devant l'objectif de la caméra dirigée par Bernard, (mon mari pour ceux qui ne le connaissent pas).
            Cette vidéo est une vidéo amateur, donc avec des imperfections, mais l'essentiel est le témoignage de Françoise qui force notre admiration, car si elle se bat pour elle, elle se bat aussi pour nous tous et pour que la loi Belge soit ENFIN votée en France. Si tel était le cas, les malades n'auraient plus besoin de s'exiler pour aller mourir, selon leurs volontés, dans un autre pays plus à l'écoute et respectueux de la demande des malades.
            Bien sûr, cette vidéo-témoignage devrait être vue par le plus grand nombre de Français afin qu'elle fasse prendre conscience à chacun de nous, qu'un jour ou l'autre, nous serons confrontés à notre propre fin de vie ou à celle d'un de nos proches. Merci de la diffuser le plus possible en la publiant sur les réseaux sociaux et à vos contacts. A la demande de Françoise, je vais faire le maximum pour qu'elle soit vue le plus possible.
            Est-il utile de rappeler que la loi que nous réclamons est une loi de liberté, pas une loi d'obligation, et les annonces de dérives avancées par nos opposants sont totalement infondées. Il ne faut pas oublier que chaque jour, des euthanasies ont lieu dans tous les hôpitaux de France, dans la clandestinité la plus totale, et que c'est cette clandestinité-là qui permet toutes les dérives possibles.""

MERCI MERCI à toi CLO, à Françoise aussi et au docteur Yves le Locht.
Zazo

Nino Ferrer s'était donné la mort

Le Sud. Peut être une de ses dernières chansons que tout le monde connaît ou presque.
Je ne me souvenais plus que ce chanteur compositeur interprète producteur et artiste peintre s'était donné la mort à 64 ans. C'était son droit mais comme quoi, la souffrance...c'est bien une sensation personnelle qui peut ne pas grimper sur leurs échelles d'évaluation du degré de douleur.
Zazo

dimanche 28 mai 2017

Certaines souffrances peuvent nous tuer!

"Un problème qui n'a pas de solution est un problème mal posé". Encore Einstein. Et là on voit bien que c'est vrai: Si Houellebecq est choquant ici  (voir à la fin de l'article) c'est parce qu'il est un peu à côté. C'est pas la clinique suisse qui a tué le père du personnage principal dans sa carte et le territoire, c'est sa grande lassitude de vivre, comprenant aussi que ses souffrances ne le quitteraient plus. Ce sont ses souffrances qui lui ont fait dire à la Mort "Bonjour chère amie, emmène moi et vite!" Pas la piqûre suisse.
Le suicide est un droit. On ne vous condamnera pas pour ça, et la solidité de la corde, le coktail ou le pont, le 5ème ou la 22  ne seront pas responsables. On dira juste Mon dieu c'est horrible, quelle triste fin!
Mais alors, puisque le suicide est un droit. Un sommeil définitif assisté à sa propre demande, pour quitter d'éternelles souffrances sans souffrir, à mon avis c'est un moindre mal. Et puis les statistiques le disent, en Suisse pour autant c'est pas la bousculade. (Voir post précédent).
Zazo

samedi 20 mai 2017

La mort à la maison

Cher lecteur, J’aimerais partager avec vous une histoire émouvante lue dans The Telegraph. Russell Davison, 40 ans, y raconte le combat de sa femme Wendy face au cancer : « On a diagnostiqué Wendy d’un cancer des cervicales en novembre dernier. Nous venions de fêter nos 40 ans. » « Immédiatement, Wendy s’est mise aux commandes afin de prendre sa santé en main. » « Nous n’étions pas prêts à confier sa vie aux médecins – nous voulions conduire nos propres recherches et faire de notre mieux pour garder Wendy en vie. » « Nous n’avons aucun doute qu’en refusant la chimiothérapie et la radiothérapie, et en embrassant pleinement la santé naturelle, nous avons considérablement prolongé la vie de Wendy. » « Il y a trois ans, on a donné à Wendy six mois à vivre. » Leur tour d'Europe en caravane « C’est à cet instant que nous avons décidé que nous avions besoin de commencer à vivre dans l’instant. Nous voulions profiter au maximum de chaque moment qu’il nous restait à vivre ensemble. Nous avons alors acheté une caravane pour partir faire le tour de l’Europe. » « Notre vie de gitans dut malheureusement s’arrêter en septembre dernier et nous fûmes contraints de rentrer à Derby – Wendy avait trop mal pour continuer. » « Elle a fait plusieurs séjours au Royal Derby Hospital, tout en étant décidée à mourir à la maison. » « Avec ses fils, Luke et Dylan, et les miens, Benjamin et Dominic, nous nous sommes occupés d’elle tout au long des derniers mois. Ce fut une période très difficile pour nous tous. » Wendy a fait preuve d'une tenacité exemplaire « Wendy endurait des souffrances atroces, mais elle ne s’est jamais plainte… elle n’a jamais laissé entendre que c’était injuste, ou que le sort s’acharnait contre elle. » « Elle n’a jamais cessé d’être reconnaissante à la vie, d’être brave, courageuse, et pleine de gratitude… bien plus que je ne l’aurais imaginé. » « Wendy cessa de s’alimenter le 10 avril. Elle s’arrêta de boire le 15 avril. Alors, elle s’en alla doucement. » « Vers la fin, elle eut encore quelques paroles. Assez pour me dire qu’elle m’aimait, et qu’elle ne ressentait plus la douleur. J’étais comblé. » « Wendy s’en alla dans la paix, sans sursaut, sans douleur, dans nos bras. » « Elle était radieuse comme elle l’avait toujours été : sans effort, sans maquillage, tout simplement belle. » Ce que personne n'ose dire sur la mort « La mort est un sujet tabou dans notre société. Personne n’aime en parler. Mais Wendy et moi étions très ouverts sur le sujet. Nous en parlions beaucoup. » « Nous avons été trompés par la télé et les films qui encouragent à avoir peur des cadavres. C’est sans fondement, je vous assure. » Russell a dormi six nuits auprès du corps mort de Wendy. « Depuis longtemps, j’avais décidé que Wendy allait mourir à la maison. Je ne voulais pas qu’elle soit tout de suite à la morgue, ou confiée aux pompes funèbres. Je voulais que nous la gardions à la maison, dans notre chambre à coucher, afin que je puisse dormir auprès d’elle. » « Ce fut inouï. En ayant le corps de Wendy à la maison, nous pouvions nous asseoir à ses côtés aussi longtemps que nous le voulions. Notre famille, nos amis, pouvaient s’approcher d’elle, lui parler, parler d’elle, allumer des bougies, faire brûler de l’encens. Ce furent des moments beaux et réconfortants pour les garçons et moi. » « Cette expérience a eu un effet semblable à celui d’une chambre de décompression. Cela nous a permis d’entamer plus sereinement le deuil de Wendy. » Pourquoi je vous parle de Wendy J’ai été touché par cette histoire chers lecteurs, car mon grand-père est aussi mort chez nous, à la maison. De même, son corps n’a pas été emporté immédiatement. J’avais 8 ans mais j’en garde des souvenirs précis. En très peu temps, cet événement m’a permis de tisser des liens forts avec ce grand-père que je connaissais à peine. J’ai connu quantité d’autres deuils depuis, mais plus aucun à la maison. Et je n’ai plus jamais ressenti la proximité que l’on a lorsque le mort est à la maison. Si comme 90 % des gens, mon grand-père était né et mort à l’hôpital, je n’aurais pas de tels souvenirs de lui. Bien à vous, Eric Müller PS : Si vous souhaitez réagir à ce message, faites-le ici.

lundi 1 mai 2017

Le nombre d'aide au suicide est stable.

En Suisse.
En France c'est autre chose, et avec une aide égale à zéro (officiellement en tous cas. En France on ne rit pas avec la mort).
Selon "Les Décodeurs venons-en aux faits" sur le site lemondr.fr, en France on compterait environ 25 suicides par jour.
Notre Observatoire national du suicide comptabilise près de 10 000 personnes chaque année.
Donc en Suisse, contrairement à ce que les opposants craignent, la légalisation de l'aide au suicide ne pousse pas tout le monde vers le précipice. 216 l'an dernier, (3 de plus qu'en 2015 et sachant que parmi eux il y a peut-être des français qui sont allés là bas pour ça). Ils sont loin de nos dix mille suicidés annuels sans aide pourtant. Bonjour la France.
Zazo.

Denis Labayle, merci encore

Le CHOIX ASSOCIATION DE CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE est association plus petite mais vraiment militante. Merci au Dr Denis Labayle qui no...