Quand tu m'as dit Rémi que pour toi, chaque minute de la vie était comme une bénédiction, je peux te répondre que des fois oui, mais parfois non.
Un chercheur en physique quantique qui plus est guéri d'un cancer depuis plusieurs années: oui! Aucun doute, chaque minute de sa vie peut ressembler au bonheur.
Mais quelqu'un qui ne peut plus ou ne veut plus communiquer avec personne, pour cause de souffrances incurables physiques ou le plus souvent psychologiques, celui-là peut penser le contraire.
Tant que la vie n'a rien d'un naufrage on n'a pas forcément à l'esprit qu'il se peut qu'un jour, la vie humaine nous fasse bien faux bond.
Moi c'est surtout la dégénérescence qui me ferait réclamer une euthanasie, à partir d'un certain stade, mais aussi la dépendance pour mes soins de nursing, si je devenais ainsi pour le reste de mes jours. Pour d'autres, les critères sont autres. Pour certains il n'y en a pas: n'importe comment ils sont partant pour la vie, et ça se respecte évidemment.
Un chercheur en physique quantique qui plus est guéri d'un cancer depuis plusieurs années: oui! Aucun doute, chaque minute de sa vie peut ressembler au bonheur.
Mais quelqu'un qui ne peut plus ou ne veut plus communiquer avec personne, pour cause de souffrances incurables physiques ou le plus souvent psychologiques, celui-là peut penser le contraire.
Tant que la vie n'a rien d'un naufrage on n'a pas forcément à l'esprit qu'il se peut qu'un jour, la vie humaine nous fasse bien faux bond.
Moi c'est surtout la dégénérescence qui me ferait réclamer une euthanasie, à partir d'un certain stade, mais aussi la dépendance pour mes soins de nursing, si je devenais ainsi pour le reste de mes jours. Pour d'autres, les critères sont autres. Pour certains il n'y en a pas: n'importe comment ils sont partant pour la vie, et ça se respecte évidemment.
Salut. J'ai déjà écrit dans mon blogue sur ce sujet. Moi mon corps est une cage. C'est le titre d'une chanson d'Arcade Fire. Oui mon corps est une cage car depuis l'âge de 20 ans ou à peu près, je souffre de mon dos. 1 hernie. Puis une seconde en 2008. Un AVC en 2002. Peu de séquelles. Mais en vieillissant j'ai des petites choses qui le gênent. Comme ma paupière gauche qui a de moins en moins de force. Un défaut de convergence sur le même œil. Des difficultés pour prononcer certains mots quand je suis fatigué ou bourré. Et ça je n'aime pas ça du tout, vu que j'ai l'élocution assez facile. Oui mon corps est une cage. Et c'est la douleur qui en constitue les barreaux. La douleur dans le dos. Dans la jambe. Dès qu'elle se pointe, je deviens livide. Elle me déprime. Et quand elle dure longtemps, c'est insupportable. Surtout en voiture. Et je fais pas mal de voiture. Du coup, j'ai parfois eu envie de me tuer. C'est facile. En voiture justement. Car si je veux laisser un capital à ma famille, il ne faut pas que ça fasse suicide. En voiture, tu croises un camion et là tu t'imagines le moment où tu braques le volant. Et où tu vas t'emplafonner le semi-remorque....plaf.....boum. Mort. Plus rien. (Tiens c'est la fin de la série Sons of Anarchy cette scène, seule différence une Harley) Et bien, je n'ai jamais eu le courage de tourner d'un mm mon volant. Imaginer le choc, l'impact, m'a toujours ramener dans le droit chemin. Oui chacun a ses propres limites. Moi je n'ai pas encore trouvé les miennes. Je ne sais pas si je les trouverai un jour. Peut-être que je finirai comme mes parents sans aller au-devant de la mort, mais simplement en l'attendant....je ne sais pas. Vraiment.
RépondreSupprimerVoilà.
M'a toujours ramené. Punaise il m'agace cet I-pad avec son correcteur pourri. Si tu ne fais pas gaffe, il te met n'Importequoi....
RépondreSupprimerPourquoi il me mets 12:18 pour mon commentaire. Tu marches à l'heure américaine ?
RépondreSupprimerIl me met. Bordel, ce qu'il m'agace!!!
RépondreSupprimerJ'ai cherché le bin's et viens juste de le trouver! 😅. Mais j'y pense, un platane ce serait mieux. L'autre en face n'a pas forcément envie de mourir.
SupprimerOui ça indique l'heure américaine. Les problèmes de santé, on a tous les siens, passagèrement, c'est pas toujours rigolo la vie, mais tant qu'on a des petits bonheurs ça marche. Effectivement, vaut mieux ne pas avoir d'emprunt quand on se suicide, mais je crois que maintenant ça ne change rien les contrats ne mette pas de clause pour ça. A voir. Mais quand tout et le reste va mal, on ne doit pas regarder à la dépense! L'alcool, c'est à usage limité un fils d'institutions devrait le savoir.
RépondreSupprimerD'instit! Moi aussi j'ai du mal avec l'écriture rapide 😊😊
RépondreSupprimerTu trouves que je mets le bin's?
RépondreSupprimerLES COWBOYS ET LES INDIENS.
RépondreSupprimerSouviens-toi d’une cour d’école
Tilleul témoin de jeux d’enfants
Elèves prenant leur envol
Sous l’aile d’un instituteur savant.
Rappelle-toi les tableaux verts
Éponges au fond d’un seau
Sur les tables une règle en fer
Récitations, jolis chants des mots
Rouge encyclopédie
Apprendre tout l’univers
Tables de mathématiques
Marronnier se couvrant de vert
Laisse remonter l’odeur du foin
Beauté des légumes du jardin
Jappement des chiens au loin
Soirs de Cowboys et d’indiens
Gloire de mon père, triste ironie
Sourire de son visage comme évanoui
C’est vrai que la vie ne lui a pas souri
Toujours restera ce qu’il m'a appris.
Tas de sable dans la cour
Parfait circuit automobile
En vélo tu en as fait des tours
Des courses où gagnait le plus habile
Samedi devant le rugby
Leçons le soir dans la classe vide
Ton maître sur ses copies
Une vie simple, un peu aride
Vacances chaque été
Partir découvrir le monde
Plage, cimes enneigées
Tour de France sur les grandes ondes
Rappelle-toi de tout ça
Cowboys, Indiens sont morts
Pistolets au débarras
Tombé en ruine ton château fort.
Gloire de mon père, triste ironie
Sourire de son visage comme évanoui
C’est vrai que la vie ne lui a pas souri
Toujours restera ce qu’il m'a appris.
Belles années passées
Qui restent bien sûr dans ton cœur
Dans ton cerveau sont gravés
Des centaines de p’tits bonheurs
Ne pense pas à l’avenir
Cela pourrait te faire très mal
Fais-moi un grand plaisir
Vas danser avec les autres au bal.
Gloire de mon père, triste ironie
Sourire de son visage comme évanoui
C’est vrai que la vie ne lui a pas souri
Toujours restera ce qu’il m'a appris.
Ce sont les paroles de ma chanson. Du coup je les ai rajoutées sur mon post comme tu disais que tu ne les comprenais pas bien...
Très beau en effet. J'espère qu'ils ont des kleenex là-haut!
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