Bienvenue sur mon blog, où les thèmes inhérents à la fin de vie humaine, comme la maladie d'Alzheimer, la liberté des seniors et leur dignité, l'Ethique et la Religion face au suicide assisté dans un contexte de surpopulation mondiale, ne seront pas tabous.
"Notre monde est menacé par une crise dont l'ampleur semble échapper à ceux qui ont le pouvoir de prendre de grandes décisions pour le bien ou le mal. La puissance déchainée de l'homme a tout changé, sauf nos modes de pensées, et nous glissons vers une catastrophe sans précédent. Une nouvelle façon de penser est essentielle si l'humanité veut vivre. Détourner cette menace est le problème le plus urgent de notre temps." Albert Einstein. (On ne va pas l'exécuter, il est déjà mort! Et puis était-il le premier à le dire, Einstein, que nous sommes déjà trop nombreux sur Terre?)
Normalement, c'est à celui qui ment qu'on devrait en vouloir, non?
Zazo
"La seule différence que je connaisse entre la mort et la vie, c'est qu'à présent vous vivez en masse, et que dissous, épars en molécules, dans vingt ans vous vivrez en détail". Diderot.
Il en a de bonnes, lui. Donc, en attendant de vivre en détail, vivons en masse! Zazo
Michel Serres: "Celui qui a autorité sur moi doit augmenter mes connaissances, mon bonheur, mon travail, ma sécurité, il a une fonction de croissance. La véritable autorité est celle qui grandit l'autre. Le mot "auteur" dérive de cette autorité-là. En tant qu'auteur, je me porte garant de ce que je dis, j'en suis responsable. Et si mon livre est bon, il vous augmente. Un bon auteur augmente son lecteur."
Je ne savais pas, ou avais oublié que les mots auteur et autorité avaient la même racine, augere qui signifie faire croitre, développer. Mes trois années de latin sont loin.
Etant devenue auteure grâce à "Bienvenue chez les J'tés", j'espère donc que j'ai moi aussi augmenté quelques lecteurs. Zazo
Tous ces gens obligés de quitter leur job, une maison à leur goût, leur ville, leur région, pour finir, leur pays... Tout ça pour des conflits, chez eux, dont souvent ils ne sont pour rien. Comment vont-ils supporter le sort qui les attend? Tous pourront-ils s'intègrer là où ils auront atterri? Ce sera dur pour nous, mais pour eux aussi. Il est terrible - le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain - Il est terrible ce bruit - quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim.(Jacques Prévert)
Désormais il va falloir se pousser. Mais quid, lorsque les conflits seront apaisés? C'est une guerre éternelle? Ils n'auront jamais le droit de retourner chez eux? Aux vrais responsables, j'ai envie de dire Bravo! Merci bien pour tout ça...
Affaire Jean Mercier. Suite du feuilleton. (Premier épisode posté ici le 27 juillet: "la personne de confiance,à propos de Jean Mercier")
En appel ce jeudi 8 septembre, pas de changement pour Mr Mercier: Il risque toujours un an de prison avec sursis pour avoir aider sa femme souffrante à se suicider en 2011.
L'avocate générale maintient la condamnation entre autre parce que d'après elle, Madame Mercier n'était pas en fin de vie...
Puisque la vie est une chaine sans fin, c'était élémentaire:
Bien sûr, si on veut, madame Mercier n'était pas en fin de vie! Puisque la vie ne s'arrête pas, ils le disent tous, c'est difficile d'être enfin de vie!
Parlons peu mais parlons bien, je crois qu'on parle ici d'une vie humaine, non?
Or la vie humaine... Elle, elle s'arrête bien.
Mais quand, maître? Vous le sauriez, vous? On apprend ça où?
Ce qui semble être humain pour certains, peut ne pas l'être pour d'autres. Chaque personne consciente est son propre juge à ce niveau-là.
Mme Mercier âgée de 83 ans avait décidé que ses diverses souffrances lui rendaient la vie inhumaine, ce pourquoi elle décida d'y mettre fin par ses propres moyens.
Valait-il mieux qu'elle se jetât au fond d'un puits et que son mari fasse mine d'avoir rien vu?
Quand on a connaissance de l'histoire de ce couple, on peut se demander si Monsieur Mercier avait d'autres choix, là. Ils eurent été en Suisse, j'aurais répondu peut-être que oui, mais là?
Vive la Suisse!
Zazo
La preuve que non.
Et de se voir sur Internet, quel bonheur ils doivent ressentir ces vieux-là, même si tout n'est sûrement pas rose. En plus ils ont tous, si je ne me trompe, systématiquement une adresse internet perso et gratuite pour avoir des nouvelles, des photos, de ceux qui leur sont chers, ou découvrir n'importe quoi d'autre. Non, être vieux ça ne veut pas forcément dire être mourant!
(Merci à Angelina pour m'avoir fait découvrir ce clip).
Zazo
Si votre âme m'entend.
Vous avez eu une belle mort. En dormant puis en faisant mine, près de vos enfants. Z'étiez bien jusqu'à ces jours, à part vos fichues arthroses. Je ne m'attendais pas à vous voir inerte ce matin, ça me fait bizarre, là.
Avant de vous laisser vivre tranquillement votre vie de morte, c'est moi qui vous sonne mais ne bougez pas. Vous entendez cet air de Barbara?
Une amie me l'a ramené à la mémoire la semaine dernière.
"...Comme si, sous la tutelle technique de la médecine, l'on ne pouvait plus réellement disposer de sa vie et devait mourir en petite monnaie, défiscience après défiscience."
J'aime bien cette phrase trouvée dans une des pages d'un ancien adsp (Actualité et Dossiers de la Santé Publique) publié par le Haut Conseil en Santé Publique si je ne dis pas de bétise. Un ancien article mais bon, de Marie Jo Thiel que j'ai déniché en faisant un peu de rangement dans mon ordinateur. En voici des extraits:
La fin de vie : une notion pour une pluralité de situations
Quand est-on en fin de vie et qu’est-ce que cela signifie? La loi Leonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie évoque ce stade final dans son intitulé mais ne le définit pas. La fin de vie dépend-elle du lieu d’où l’on parle?
..... 1. Le lieu : la fin de vie – du moins dans les pays
dits «riches» – se déplace progressivement du domicile vers l’hôpital et son plateau technique de plus en plus sophistiqué. En 1975, 50 % des Français meurent encore chez eux; aujourd’hui, plus des trois quarts meurent en institution spécialisée. 2. Le temps : les progrès notoires de la réanimation posent des problèmes nouveaux. Ils«ressuscitent» des patients dans des situations jusque-là désespérées. Mais devenue capable de maintenir un équilibre hémodynamique (y compris quand le cerveau est irrémédiablement détruit), la réanimation crée aussi des états nouveaux : comas plus ou moins profonds, paralysies plus ou moins étendues, états végétatifs chroniques… En somme des évolutions cliniques aboutissant ou non à la mort, dans des délais très variables, sorte de no man’s land caractérisé par l’incertitude à tous égards. 3. L’action : une fois les services d’urgence appelés, la réanimation engagée, il devient bien plus difficile d’arrêter le traitement. Cela était presque impensable jusqu’à la loi Kouchner (2002) puis Leonetti, comme si, sous la tutelle technique de la médecine, l’on ne
pouvait plus réellement disposer de sa vie et devait mourir en petite monnaie, déficience après déficience. Le débat mûrissant, la législation consacre les déplacements sociétaux tout en en initiant d’autres. La loi Leonetti ne définit pas la fin de vie dont la mention figure dans l’intitulé, mais décline tout son arsenal
autour de l’expression "phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable".
BiEnveNue chez les J'tés n'est pas complètement idiot. Si la surpopulation mondiale me turlupine depuis longtemps, j'évite de lire des trucs trop sombres sur le sujet, mais il faut pourtant être conscient, c'est pourquoi j'ouvre l'oeil de temps en temps. Je découvre cet article-ci aujourd'hui. Pas mal traité: