lundi 5 juillet 2021

La mort normalement c'est pas un drame.

Elle se fait même parfois attendre on peut le dire, par la personne souffrante elle-même. Avec impatience, si les souffrances inapaisables de toute sorte, lui sont insupportables. 

C'est quand même curieux que le droit de parler ou de se taire, au sujet de sa propre mort, soit dicté par les intérêts financiers de bandes organisées d'organes professionnalisés ou pas.

Votre "conseiller" d'assurance a eu la larme à l'œil en vous parlant assurance-vie, et les pompes funèbres avec leurs contrats-obsèques et leurs capitonnages? Là on peut en parler tout-haut.

Le clergé lui, entre nous, que n'obtenait-il pas contre un dernier sacrement chuchoté dans le secret? Rendez-vous à l'Etude ? Par miracle l'Eglise serait devenue richissime alors qu'à les entendre tous ses services sont gratuits c'est dit ICI. Bref, un bon croyant est éternel donc la mort, on contourne.

Chez les soignants là c'est le pompon. Peu importe les souffrances, le sujet est tabou. Les médocs ont réponse à tout et sinon on se tait. En dégustant peut-être pas, mais comme si toute mort était une honte ou quelque chose comme ça. Si le mot silence n'est jamais prononcé il semble plutôt bien compris. Un souffrant dit "patient" patiente en attendant que le tabou l'emporte comme ses congénères, tristement.

Sur l'échelle émotionnelle de beaucoup de gens, on dirait que la mort d'un vieux vieux vieux archi arthrosé, escarrisé, assisté oxygènement aussi etc... se situe au même degré que la mort glaçante d'un juif tombé encore jeune, en camp de concentration sous Hitler. L'hécatombe dans un cas comme dans l'autre. 

Rien à voir pourtant.

Z.

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