EUTHANASIE : Quelle hypocrisie - Denis Labayle

Denis Labayle (son dernier livre: Le médecin, la liberté et la mort) j'aimerais bien  le voir en tête à tête avec un opposant à la loi belge. Celui-ci serait KO en peu de temps

Z.

La bombe P n'explosera pas?

Elle est en train. Même si le taux de natalité diminue un peu, comme on le voit ici, cela ne suffira jamais. A moins que l'on interdise aux très pauvres de rêver d'un peu de confort, mais de quel droit le ferait-on? 

Au nom de quoi peut-on empêcher tout adulte de vouloir sa voiture, son travail, ses vacances, sa sécu, sa maison individuelle, ou son petit appart etc...? Pourquoi nous en Occident, et pas eux? Au nom des matières premières qui ne suivront plus? Mais elles, comme la gestion des déchets, ne suivent déjà plus, j'en ai plus que l'impression.  

Z.

Plus de 5 médicaments par jour: très déconseillé.

En Ehpad, il y a des résidents qui doivent aimer et supporter les médocs, vu le nombre qu'ils avalent. Pourtant au-delà de 5 par jour, c'est dangereux. Ce n'est pas moi qui le dit: VOIR ICI.

Z.

Bardot vieillit plutôt bien

C'est mieux de vieillir comme on en a envie. Brigitte Bardot, je l'aurais mal vu dans un ehpad en sous-effectifs, prendre son déjeuner entourée de 50 vieux ou plus. Ni, pour tuer le temps, tricoter des carrés, faire du découpage, ou peindre des bouchons pour la déco de Noël selon l'idée d'une "animatrice". Pour elle, elle le dit ici, vieillir chez soi, tout simplement, dans une certaine solitude même, sans plus de souffrances que ça, cela peut ressembler au paradis. A condition d'être autonome, ou d'avoir une ou deux bonnes fées du logis pratiquement à demeure, je suppose.

Mourir petit à petit, en somme, et l'accepter. 

Z.

Quand c'est fini, c'est moi qui décide.

Imaginez un peu: Vous êtes à un banquet, et voilà qu'on vous impose de finir votre assiette. Peu importe si vous avez mangé déjà trois desserts et que vous êtes à deux doigts d'exploser, les serveurs insistent. Eh bien c'est un peu comme ça que l'Etat et les médecins voient la fin de vie: "Allez, encore un petit bout, ça ne peut pas faire de mal!"

Victor Hugo l'a bien résumé, "le sourire n'est pas un argument".  Alors pourquoi laisser des bureaucrates sourire en coin en décidant à notre place ce qui est bon pour nous? Quand on arrive à la fin du banquet, on devrait avoir le droit de dire "stop", de poser sa serviette, et de s'en aller dignement, avant que la musique ne devienne trop forte ou que le dessert vire à l'indigestion.

Soyons clairs: la fin de vie, c'est un choix personnel. C'est à nous de décider si on a encore faim ou si on préfère s'arrêter là. Parce qu'après tout, c'est bien à moi, et pas à eux, de savoir quand je suis "full"!

Z. et A.

Les vieux ont intérêt de garder la forme.

La retraite des français a du plomb dans l'aile. En voyant l'hécatombe, difficile de penser autrement. Si on avait limité le montant de certaines pensions, des cadres de chez EDF, de la SNCF, des innombrables hauts fonctionnaires pour ne citer qu'eux, on n'en serait pas là. Il y a de ces erreurs politiques! On est en train de devenir un pays pauvre, j'en ai peur. Aujourd'hui ok, tu peux cumuler quelques heures de travail si tu as une modeste retraite, mais bientôt les vieux pratiquement sans retraite, devront bosser jusqu'à ce qu'ils crèvent. Le stretching ça peut aider, voilà un lien mais alors, si le troisième âge n'est pas le dernier, ça risque de faire drôle.

Z.

Illustration trouvée en parcourant le Courrier international.