Ma pomme, ici en présence de la généticienne Jacqueline Laurent militante* comme moi mais à l'Admd de France. Moi à l'Admd de Belgique. (Question d'affinités. Comme il est préférable de se sentir en confiance avec son mécano ou son médecin, c'est pareil avec une association que tu soutiens.)
Cette conférence dont parle l'article sera assurée par notre amie Nathalie Andrews (merci FB) qui vient dans notre région pour nous parler de la fin de vie en Belgique.
Cette conférence dont parle l'article sera assurée par notre amie Nathalie Andrews (merci FB) qui vient dans notre région pour nous parler de la fin de vie en Belgique.
Vivant tantôt à Bruxelles tantôt à Paris, Nathalie connaît son sujet et voit bien ce qui se passe. Ce qui devait arriver arrive: de plus en plus de français veulent aller mourir peinards chez nos voisins. Nos amis belges sont bien gentils mais il y voient des limites et on peut les comprendre. La Belgique n'a-t-elle pas autre chose à foutre que d'aider ses voisins à mourir en douce? La France doit donc évoluer et régler ses problèmes elle-même, chez elle, d'autant que la Belgique est un pays un peu plus petit.
Donc Nathalie (administratrice de l'Admd belge) parcourt la France pour des conférences, afin d'aider les français à comprendre que légiférer pour le Droit à l'Euthanasie ce n'est pas le Pérou, juste que cela nous permettrait de pouvoir bien mourir, tout en restant nous aussi sous nos cieux.
Donc Nathalie (administratrice de l'Admd belge) parcourt la France pour des conférences, afin d'aider les français à comprendre que légiférer pour le Droit à l'Euthanasie ce n'est pas le Pérou, juste que cela nous permettrait de pouvoir bien mourir, tout en restant nous aussi sous nos cieux.
Elle ne serait pas belle la Vie?
* Jacqueline Laurent fait partie du collectif "Pour une mort sereine" qui a proposé une liste concurrente à celle de Romero aux dernières élections du conseil d'administration de l'Admd France.
* Jacqueline Laurent fait partie du collectif "Pour une mort sereine" qui a proposé une liste concurrente à celle de Romero aux dernières élections du conseil d'administration de l'Admd France.
Z.
Si la Belgique reçoit de nombreuses demandes venant de l'étranger, seul un petit nombre aboutit. Le parcours est long et pas évident (trouver un médecin, faire des A/R...). Sans oublier que le médecin qui s'engage dans une demande d'euthanasie suit, en général, le patient depuis longtemps et qu'une vraie relation s'est établie entre soignant et soigné.
RépondreSupprimerBeaucoup plus simple si nous avions la loi belge chez nous. Même s'il y aurait toujours un dossier complet à monter et des contrôles exigeants comme c'est le cas en Belgique pour les belges, les soins de proximité sont les bienvenus quand on approche de sa fin de vie.
SupprimerNon, les malades Français ne vont pas mourir "peinardement" chez nos ami(e)s Belges. Nathalie Andrews le précise bien, le parcours est long, semé de déplacements répétés vers la Belgique, il faut qu'une relation de confiance s'établisse entre le malade et le médecin. Beaucoup de malades Français ne sont plus en capacité de se déplacer facilement. C'est un peu le parcours du combattant que d'envisager une aide à mourir en Belgique, d'autant plus que cette aide ne peut se faire à l'échelle d'un pays comme la France. Là aussi, seuls quelques malades "chanceux" (on est obligé d'employer des mots qui ne conviennent pas pour ce genre de situation), mais au final, c'est quand même bien une "chance" quand un médecin Belge accepte d'aider un malade Français en grande souffrance. C'est la loi belge qu'il nous faut en France, et aucune autre ! Soyons vigilants à ne pas laisser voter une proposition de loi qui ne correspondrait pas à l'esprit de la loi belge et qui fermerait de nouveau les portes pendant de longues années à une nouvelle révision de ladite loi !
RépondreSupprimerBonjour Claudette. Je suis d'accord avec ce que tu dis. Ce n'est pas aussi simple que nos opposants ont l'air de le dire.Tu as raison de le rappeler. Mais n'empêche, à choisir entre ce qui ressemble oui, à un parcours de combattant et le calvaire qui me serait promis à vie à cause d'un gros problème de santé, je préférerai le parcours administratif de combattant. La délivrance promise faisant accepter certains efforts. Sauf qu'effectivement, la Belgique peut-elle et doit-elle répondre à toutes les demandes même acceptables venant de France? Le mot peinard est exagéré. Mais n'est ce pas un peu dans cet état d'esprit qu'on est quand on sait que quelque part, à condition d'en avoir les moyens, on pourra être pris au sérieux face à des questions sérieuses?
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